Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Elle a vécu soixante ans cachée dans le silence de son monastère. Elle s'est plongée avidement dans la recherche de Dieu. Elle l'a rencontré surtout...
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Elle a vécu soixante ans cachée dans le silence de son monastère. Elle s'est plongée avidement dans la recherche de Dieu. Elle l'a rencontré surtout dans la Parole et dans les sacrements, mais aussi dans le tissu quotidien de sa vie de travail et des relations. avec les soeurs de sa communauté.
Coupée du monde elle s'est faite solidaire de ce monde et l'a porté dans sa prière, pour que le Seigneur l'éclaire et le sauve
c'est bien une vocation apostolique qu'elle a vécue jusqu'au bout.
Après sa mort (en 1994), on a découvert des cartons emplis de petits papiers qu'elle écrivait depuis plusieurs années. Elle y notait ses réflexions, et surtout le fruit de sa méditation sur le texte biblique qui lui était donné chaque semaine par son confesseur. Elle accueillait cette Parole comme un cadeau du Seigneur, un trésor où elle puisait le sens de sa vie spirituelle. Ce n'était pas de l'exégèse, mais une lecture amoureuse de cette Parole vivante, qu'elle ne cessait de ruminer, selon le mot de la tradition monastique.
Elle a gardé ces papiers dont personne n'avait connaissance. Ils n'étaient certainement pas destinés à être publiés. Leur authenticité n'en est que plus frappante.
Les courtes méditations bibliques expriment une confiance et un abandon qui n'ont rien de désuet, un peu dans le style de Thérèse de Lisieux luttant dans l'épreuve à la fin de sa vie.