Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Une maison de campagne, une souriante compagnie d'hommes et de femmes qui ont tous partagé les jeux de l'amitié et du désir. Mais le soir, c'est Cidalise...
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Une maison de campagne, une souriante compagnie d'hommes et de femmes qui ont tous partagé les jeux de l'amitié et du désir. Mais le soir, c'est Cidalise que Clitandre rejoint dans sa chambre au moment du coucher.
La conversation qui s'instaure met un jeu tous les ressorts du sentiment et de la vanité, de l'estime et de la galanterie, de la jalousie et de l'hédonisme. Pourquoi Cidalise céderait-elle ? Pourquoi ne céderait-elle pas...
Au gré d'un dialogue plein de grâce et d'esprit, semé d'anecdotes mêlant l'humour au libertinage, ce sont finalement les rapports même de l'amour et de la morale, du cœur, des sens et de l'esprit, que Crébillon fils (1707-1777) explore et interroge. A mi-chemin de Prévost et de Vauvenargues, de Marivaux et de Diderot, ce petit chef-d'œuvre apparaît comme éminemment représentatif de son époque, et, dans son souci d'unir liberté et sentiment, ô combien proche de nous.