Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La conscience morale a-t-elle une histoire ? Ne suppose-t-on pas plutôt qu'elle est une donnée anthropologique universelle et invariable ? En fait,...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
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Résumé
La conscience morale a-t-elle une histoire ? Ne suppose-t-on pas plutôt qu'elle est une donnée anthropologique universelle et invariable ? En fait, la conscience morale fait l'objet d'une éducation dans toute société et elle se transforme donc avec les discours qui prétendent la former.
A l'époque moderne, cette histoire commence avec la Réforme aux XVè et XVIè siècles, et le thème de la colère de Dieu qui secoue les consciences. Mais le XVIIIè siècle révolutionne cette atmosphère orageuse en présentant une cosmologie où Dieu lui-même est soumis aux lois du monde. Le bon citoyen n'est-il pas celui qui ne doit craindre ni la colère de Dieu ni les flammes de l'enfer ? En fait, l'homme ne se conduit pas comme un être naturel soumis à des lois immuables. Il faut trouver de nouvelles règles. Théologiens et philosophes des XVIIè et XVIIIè siècles relativisent alors la conscience religieuse au profit de nouveaux modèles. Avec Kant, l'impératif catégorique de la conscience morale ne situe plus l'homme face à Dieu, mais dans l'horizon de sa propre conscience. Ailleurs, dans la société civile, c'est un contrôle des émotions et des pulsions qui fait l'objet d'une attention nouvelle. Mais la psychanalyse bouscule cet édifice et relance le débat sur la conscience morale moderne.
Passer de la justification devant Dieu à la responsabilité par rapport à soi, à la société et à l'histoire, suscite de nouveaux défis qui obligent de penser la conscience morale comme une structure ouverte.