Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans ses Dialogues faits à l'imitation des anciens La Mothe Le Vayer se consacre avec une ironie subtile à développer les thèses, entre elles contradictoires,...
Lire la suite
Dans ses Dialogues faits à l'imitation des anciens La Mothe Le Vayer se consacre avec une ironie subtile à développer les thèses, entre elles contradictoires, auxquelles aboutissent les philosophies " dogmatiques " en physique, en éthique et en logique (c'est le sujet du dialogue " De l'ignorance louable "). En amplifiant les possibilités offertes par le dixième trope d'Enésidème, il confronte ensuite les usages, les coutumes, les croyances, les systèmes moraux et politiques de différentes époques, pour soutenir la conclusion sceptique et pessimiste sur l'incapacité de la raison à mettre de l'ordre et à découvrir des vérités incontestables dans un domaine si chaotique (c'est l'argument du dialogue " De la philosophie sceptique "). Il étend ensuite aux croyances religieuses la méthode de cette phénoménologie sceptique, écrivant le dialogue " De la divinité ". Le libertin dénonce, en effet, dans la philautia, dans la vaine gloire et dans l'amour-propre, les ressorts psychologiques les plus puissants de l'attitude dogmatiste (" De l'opiniâtreté "), en élargissant la diatribe sceptique jusqu'à frapper certaines institutions centrales de la vie sociale (voir les dialogues " De la vie privée ", " De la politique ", " Du mariage "), pour se rallier finalement à la tradition classique et renaissante du paradoxe dans le " Dialogue sur les rares et eminentes qualités des anges de ce temps ".