Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Elle avait sur le visage une indéfinissable expression douloureuse. "Carson McCullers décrivait ainsi celle qui lui inspira un amour fou et que Roger...
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" Elle avait sur le visage une indéfinissable expression douloureuse. "Carson McCullers décrivait ainsi celle qui lui inspira un amour fou et que Roger Martin du Gard remerciait " de promener sur cette terre son beau visage d'ange inconsolable ". L'existence d'Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) fut marquée par la morphine, les amours malheureuses et l'internement, une lutte acharnée contre le nazisme et une amitié tumultueuse avec Klaus et Erika, les enfants terribles de Thomas Mann. Issue d'une famille de riches industriels de Zurich, archéologue et reporter-photographe, elle fut rendue célèbre sous le pseudonyme de Christina, l'héroïne tragique du livre d'Ella Maillart La Voie cruelle.
En 1935, après une tentative de suicide, elle épouse un diplomate français en poste à Téhéran. La légation britannique les invite tous deux à camper dans la vallée du Lahr, au pied du Demavend. C'est là qu'Annemarie commence ce récit de voyage intérieur. Les paysages de ces lieux extrêmes, tels d'impitoyables miroirs, la renvoient à elle-même ; alors elle dit ses déchirements, ses peurs, sa relation amoureuse avec la jeune Yalé, sa rencontre avec un ange...
Traduit de l'allemand (Suisse) et présenté par Dominique Miermont.