Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Écrire, c'est partager ; conteuse généreuse, Mireille
Marks nous offre dans son second livre tout ce qu'elle aime. Après Mon bonheur sur les cimes...
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Écrire, c'est partager ; conteuse généreuse, Mireille
Marks nous offre dans son second livre tout ce qu'elle aime. Après Mon bonheur sur les cimes où elle nous a conté la découverte de l'Alpe et ses débuts d'alpiniste, Mireille Marks nous livre ici des récits, fruits d'une autre approche de la montagne : l'andinisme. Aux difficultés techniques de la varappe, et aux subtilités du cramponnage, les Andes ont ajouté les marches d'approche harassantes, les bivouacs glacés, les méfaits de l'oxygène raréfié et
parfois les aléas humains propres à ces pays sud-américains qu'elle a si souvent traversés en compagnie de son mari. De plus, les Andes exigent un engagement total : aucune assistance n'était à attendre à l'époque où se placent ces aventures. Sans guide, sans porteur, en autonomie totale, avec le temps libre et le budget des congés annuels, un couple soudé par une même passion a pu écumer les sommets andins dix ans durant ! Dans La montagne aux épaules d'argent, l'émotion de Mireille Marks reste très pudique. Actrice et narratrice, elle est aussi l'analyste de ses propres sentiments. Si désert que soit l'Altiplano, si inhospitalière que soit la Cordillère, la rencontre avec les Indiens est quasi quotidienne, notre narratrice, qui a fait l'effort d'apprendre le quetchua, nous expose sans mièvrerie leur souffrance, leur désespérance, mais aussi leur gaieté ; l'hommage qu'elle leur rend contribue pour une large part à l'intérêt de son récit.