Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Formé par Windelband et Rickert, Lask prend ses distances dans cette étude, parue en 1911, avec la philosophie de la valeur, et s'il entend "réaliser"...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Formé par Windelband et Rickert, Lask prend ses distances dans cette étude, parue en 1911, avec la philosophie de la valeur, et s'il entend "réaliser" le kantisme, c'est en radicalisant de manière critique ce qu'il appelle la "thèse copernicienne" : la théorie de la connaissance de Kant est toute entière commandée par l'idée que les catégories seraient exclusivement celles de l'être (effectif) ; alors que Lask cherche à fonder une logique où ce qui relève de la validité - la démarche cognitive et la formation des catégories - doit aussi pouvoir être objet d'une connaissance. C'est ainsi que cette logique veut être proprement celle de la connaissance philosophique en acte. Cette entreprise implique une nouvelle théorie de l'objet qui, constitué par la relation indissoluble d'une forme et d'un matériau, est immanent au logos et coïncide avec la vérité. Ce n'est plus de la distinction entre sensible et suprasensible ou non sensible que part cette nouvelle logique, mais de la différence entre l'étant et ce qui est valant, sans admettre non plus une quelconque priorité de la valeur sur l'être, sans plus établir de hiérarchie entre le devoir-être et l'étant. La théorie de la forme, toujours liée à un matériau, sans que forme ou matériau soient autre chose que des fonctions, toujours différenciées en fonction d'un matériau, a intéressé le jeune Heidegger, a joué un rôle formateur dans l'esthétique de Lukàcs, et représente sans doute la pointe la plus radicale de la révision du kantisme au début du XXe siècle.