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L’argent ne fait pas le bonheur, c’est sur, quoique… Mais il y a autre chose dans ce livre qui sans doute explique en partie son succès. Qu’est-ce qui reste après plusieurs années de couple quand l’équilibre fragile que chacun a voulu instauré entre amour et bien être est mis à l’épreuve, que l’endurance à aimer et que le charme de chacun s'émoussent quand quelque chose de plutôt inédit (comme gagner au loto par exemple) survient dans ce calme trompeur, dans cet arrangement fait de plusieurs années de vie commune. Est-on vraiment sur de l'autre ? De cette "symbiose" utopique et pragmatique ? Rêves et besoins sont remis dans la balance et le caractère de chacun peut grimacer un peu plus, les non-dits réapparaître, être réévalués… Grégoire Delacourt nous offre une fable moderne et cruelle inspirée d’une vie qui peut par bien des aspects ressembler à celle de chacun et saisit la nature humaine aux entournures avec ses rêves, ses travers comme cette manière différente peut-être qu’ont homme et femme d’aimer…
Jocelyne a la cinquantaine, un mari, Jocelyn, qu'elle aime tendrement et une vie simple.
La simplicité, Jocelyne la chérit et ne voudrait pour rien au monde changer ça.
Mais un jour, Jocelyne gagne à l'Euromillions, et sa tranquilité s'annonce bouleversée.
Voilà un personnage auquel on s'attache très vite, un roman délicieux où la bonté de Jocelyne ne lui apportera pas seulement le bonheur qu'elle attend.
C’est l’histoire d’une femme humble, ordinaire, de celles dont on ne parlent jamais.
Une femme sur qui s’est accumulé le poids de la vie, avec son lot de malheur et d’écorchures, et qui un jour gagne une belle somme d'argent. La vie ordinaire peut alors se révétir d’un extra -ordinaire mais que faire d'autant d’argent quand on ne sait jamais demandé ce qu’on pourrait bien en faire.
Il paraît que Grégoire Delacourt décrit aussi bien les sentiments des femmes qu’une femme elle même ne saurait le faire.
Certains voient dans cet ouvrage une ode au misérabilisme et
d’autre y prennent une vraie leçon de vie. Reste à savoir ce que vous, vous en penserez ?
Je l'ai essayé et je vous le recommande très fort.
Amour, Argent, Euromillions et Emploi.
site: www.voyancemediumserieux.com
L'auteur nous offre plus qu'un roman : c'est une fable. Un joli récit sur la simplicité de la vie.
Le style écrit est simple et fluide et toutes ces pages nous font du bien.
Parfois, je fais de bêtes blocages sur certains romans. A force d’en entendre parler partout, à force de lire en diagonale des avis hyper-enthousiastes, je n’ai même pas envie de me pencher sur le sujet. Je me braque et je reste camper sur une position idiote de principe : ce livre ne m’intéresse pas. Parfois aussi, des mois ou des années après, le livre me tombe dans les mains. On en parle moins autour de moi, je regarde le sujet, voire je ne lis même pas la quatrième de couverture et je tente, simplement. J’ai l’impression qu’ainsi, je donne toute sa chance au roman. Je lui
laisse une chance d’exister et de m’emporter. Ce qui me conforte dans l'idée qu'une lecture réussie est souvent une question de timing, une rencontre au bon moment entre un livre et un lecteur. C’est ce qui s’est donc passé avec La liste de mes envies.
Ce roman est tout en délicatesse, en sentiment non-dit mais si bien montré dans les gestes quotidiens. Il nous permet de nous poser les bonnes questions : qu’est ce qui est important dans la vie ? A quoi peut-on juger de son bonheur ?
Que faire avec 18 millions d’euros ! Jocelyne se la pose, cette question lorsqu’elle apprend qu’elle est la gagnante d’un jeu auquel elle a joué totalement par hasard. C’est un coup à tout perdre, tout ce qui fait l’importance de sa vie actuelle. Bien sûr, elle peut améliorer beaucoup de choses en gagnant une telle somme : maison, voiture, une maison secondaire avec piscine, des voyages,… le tout selon ses goûts. Certains laisseraient tomber leur boulot. Mais au final, elle prend conscience que l’important se trouve dans les relations qu’elle entretient avec son mari, ses enfants, ses amis, tous ceux qui l’entoure. Si l’argent n’achète pas le bonheur mais améliorer le quotidien, il peut également détruire ces relations. Jocelyne va tergiverser, réfléchir, faire des listes de ce dont elle a besoin, ce dont elle a envie, ce qui serait extravagant mais amusant… On sent qu’elle n’a pas très envie de tout chambouler dans sa vie. Mais un événement va l’obliger à tout reconsidérer. Il m’arrive parfois, moi aussi, de jouer à l’Euro millions. Mais c’est avant tout une part de rêve que j’achète, bien plus qu’une envie de gagner. Alors je comprends les questions de Jocelyne. Rêver, c’est être vivant. Avoir des envies, des désirs secrets, dont on cherche petit à petit à se rapprocher, parfois, souvent même, pour ne jamais les atteindre. Car le plus intéressant, au-delà de la possession, c’est le chemin parcouru pour y arriver. C’est ce chemin qui nous construit, nous façonne, fait de nous ce que nous sommes.
L’auteur est ici très habile me semble-t-il. Il construit un récit suffisamment court pour ne pas noyer son lecteur dans un flot de sentimentalisme. L’événement bouleversant arrive assez tard, laissant à la question du bonheur prendre la place centrale. Oui, les personnages peuvent paraître parfois un peu caricaturaux, oui la situation et le style sont simplistes, mais cela colle tellement bien à l’ambiance douce-amère de ce roman ! J’ai trouvé Jocelyne très humaine, pleine de qualités et de défauts, de doutes, de blessures et de joies mêlées. Certains lui reprocheront de ne pas se décider, de ne pas avancer. En même temps, elle n’en a guère le temps : le roman est court et rapidement tout va basculer.
Un joli roman que j'ai trouvé sensible mais sans sensiblerie.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2014/06/la-liste-de-mes-envies-gregoire.html#
On s’est tous déjà dit « Et si je gagnais au loto… » Moi, je pense que si ça m’arrivait, je garderais le secret, comme Jocelyne. On l’a bien prévenue, Jocelyne, devenir riche ça change votre vie, mais aussi votre entourage.
« Vous avez des enfants ? J’opine. Eh bien, ils ne vous verront plus seulement comme une mère, mais comme une mère riche et ils voudront leur part. Et votre mari ; peut-être a-t-il un travail modeste, eh bien il va vouloir arrêter de travailler, s’occuper de votre fortune, je dis bien votre fortune parce que désormais elle sera à lui comme à vous
puisqu’il vous aime, ah ça oui il va vous le dire qu’il vous aime, dans les jours et les mois qui viennent […]. »
Ce roman est un petit essai, un peu pessimiste, sur le thème de « l’argent ne fait pas le bonheur, il pourrait au contraire le détruire ». On remarque directement la belle plume de l’auteur, le ton très juste, parfois trop, très cru, sans fioritures. C’est la vie avec ses imperfections et parfois, c’est pas joli-joli. Jocelyne semble être heureuse, du moins, elle se contente de son bonheur à elle, avec ses défauts et ses banalités.
Le problème, c’est que ce roman ne m’a pas du tout touchée. Quand Jocelyne décrit sa vie, je la trouve triste, son bonheur, je le trouve fade. Le problème, c’est que ce livre est à lire lorsque l’on a déjà un certain bagage, qu’on est marié, avec des enfants, qu’on peut s’identifier à Jo, à ses rêves envolés et à ses petits plaisirs. J’ai eu le même ressenti que pour La vie d’une autre, de Frédérique Deghelt, qui permettait aussi de faire le point sur sa vie. Et malheureusement, ce livre ne fait pas écho à ce que j’ai vécu, à mes sentiments, à mon quotidien.
Mais je dois reconnaître une chose à l’auteur, c’est qu’il a tout à fait cerné la psychologie féminine. Cela saute aux yeux dans la façon dont Jocelyne appréhende sa vie, dans le regard qu’elle porte sur son corps et dans certaines réflexions sur les femmes en général. C’est à se demander si ce n’est pas une femme qui se cache derrière la plume de Grégoire Delacourt.
Un peu déçue au final de ne pas avoir été émue par ce roman, que j’ai trouvé noir et triste. Heureusement qu’il ne faisait que 180 pages, juste ce qu’il faut pour marquer les esprits, avec des maximes qui font réfléchir. Par contre, à 18 € en grand format (si on peut appeler ça grand), ça fait cher la page, et je râle un peu de cette arnaque.
J'ai aimé passionnément ce livre.
Il a eu un écho très prenant dans ma vie et je crois pouvoir
dire sans exagérer que ce livre m'a bouleversé.
Un tout petit livre, de 130 pages tout juste.
Et pourtant, j'ai trouvé qu'il avait tellement d'importance. Cela faisait un moment que j'en entendais parler, en bien. Et finalement, ayant eu l'opportunité de l'avoir entre les mains, je me suis lancée.
Et je n'ai pas regretté le voyage.
Jocelyne tient une mercerie. Tout est douceur chez elle, de son style à ses idées. Romanesque, douce, gentille, elle est adorable dès les premières pages.
Jocelyn, son époux, est la figure masculine par excellence: un peu absent, avec ses manies.
Et tout à coup, Jocelyne est bouleversée, perdue....
pas tant que ça finalement peut-être. Elle se met à créer des listes, qui regroupent ses envies et ses besoins bien simples finalement..
Et tout fait pour qu'on aspire à son bonheur, à ce qu'elle trouve une solution.
Je ne dévoilerai pas la fin de l'histoire, car après tout, où serait le plaisir de le lire sinon?
Toujours est-il que vraiment, ce livre va faire partie, je pense, de mes coups de coeur 2014
Mon avis :
Cela faisait un petit moment que ce livre me titillait, j'en ai beaucoup entendu parler, une personne de mon entourage l'a lu et aimé et me l'a conseillé et puis, j'ai trouvé pas mal d'avis positifs sur le net, tout cela réuni m'a décidé à le mettre dans ma Wish-liste.
J'ai eu la chance de le recevoir en cadeau à Noël (merci chéri!) et je n'ai pas pu résister, je l'ai lu le jour même, en quelques heures seulement.
Je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire, c'est très terre-à-terre. Ce qui arrive à l'héroïne, peut arriver à n'importe qui dans ce genre de
situation.
En fait, le personnage principal se nomme Jocelyne, elle travaille comme mercière dans sa propre entreprise dans la ville d'Arras.
Un jour, elle joue, un peu par hasard, au loto et apprend quelques jours plus tard, qu'elle est l'heureuse gagnante de plus de 18 millions d'euros !
Enfin, heureuse gagnante s'est vite dit, parce que n fait, Jocelyne n'en voulait pas forcément de cet argent, après tout, sa vie lui convient tel qu'elle est et son quotidien la comble.
Elle a son magasin, un blog qui marche plutôt bien et un mari aimant, ainsi que deux grands enfants...
Elle n'en parle pas à son entourage et c'est seule qu'elle part pour Paris récupérer son chèque. Elle passe devant une psychologue qui lui explique les dangers de gagner autant d'argent si subitement, les réactions que les personnes de son entourage pourront avoir lorsqu'ils seront au courant de sa nouvelle situation et des inconnus qui essayeront de profiter d'elle et de sa fortune...
Après cet entretien, elle rentre chez elle, la tête pleine de questions.
Comment gérer cet argent et qu'est-ce qu'il lui apporterait dans son quotidien ?
Après un temps de réflexion, elle prend sa décision …
Ma chronique entière: http://leslecturesdelily.overblog.com/2013/12/168-la-liste-de-mes-envies-%C3%A9crit-par-gr%C3%A9goire-delacourt.html
Je me souviens d'une conversation avec un couple d'amis sur le thème : "Si on gagnait le jackpot, que ferions-nous de cet argent ?". J'étais surprise de constater que pour les hommes, la chose était entendue : on aide un peu autour de soi et on achète appartement au ski, à la mer, maison, grand loft à Paris, on vit de ses rentes ... Pour les femmes, il n'y avait pas d'évidence, mais la crainte que la fortune biaise les rapports humains.
Ce livre est au coeur de cette question. Pour Jo, dont je me suis sentie si proche, au moins par le fait qu'elle vend fils et rubans et tient un blog,
à son coeur défendant, ce gros chèque va bouleverser sa vie. Et j'en ai été très émue ...
Jocelyne est mercière à Arras et mariée à Jocelyn qui travaille dans une usine de glace. De leur existence simple, ses rêves à lui sont classiques, presque banals : un écran-plat, une montre de luxe, une Porsche Cayenne. Elle aime sa vie actuelle, la réussite de sa boutique, le succès étonnant et inattendu de son blog de couture.
Et puis elle gagne à l'Euro Millions mais le cache, à sa famille, ses amis, à tous, car elle ne sait plus si elle va pouvoir se contenter de sa vie tranquille, harmonieuse. Alors elle fait des listes, de ses envies, de ses désirs... car elle a la possibilité
de tout changer. Mais le veut-elle vraiment ?
Son existence risque de s’en retrouver bouleversée, de fausser ses rapports avec ses proches, elle décide de ne rien changer à sa vie. Jocelyne ne dévoilera sa fortune à personne.
Parce que nos besoins sont de petits rêves quotidiens. Ce sont nos petites choses à faire, qui nous projettent à demain, à après-demain, dans le futur ; ces petits riens qu’on achètera la semaine prochaine et qui nous permettent de penser que la semaine prochaine, on sera encore vivants. » La convoitise, elle, brûle tout sur son passage…
Un grand livre ? Non, c’est un petit livre. Mais un petit livre plaisant, bien écrit. Une histoire originale, assez émouvante.
Oui, je suis honnête, je savais pas trop à quoi m'attendre. Mais vu les critiques que j'ai lu partout, je me disais, ça doit être bien.
Bah non, je trouvais ça long, sans intérêt..
Voilà encore une belle surprise de lecture .... Je ne connaissais pas vraiment cet auteur mais j'ai vraiment beaucoup aimé son style, sa manière d'appréhender la vie ... aussi injuste soit-elle ... Beaucoup aimé aussi sa postface : "J'aime penser qu'un livre peut changer des morceaux de vie, des bouts de phrases ; faire prendre des chemins de hasard". Pour moi ça résume ce que je recherche quand j'ouvre un livre ...
Le résumé était séduisant, le bouquin en tête de gondoles dans toutes les librairies... et pourtant je n'arrive toujours pas à comprendre qu'est ce qui plait dans ce bouquin??!!
L'histoire ne décolle jamais, on s'ennuie. Quant à la fin des plus décevantes!
Un livre qui mélange la tendresse et la dureté de la vie. L'espoir prédomine dans ce récit où une femme à qui la vie n'a pas fait beaucoup de cadeaux se voit gagner au loto. Malheureusement la cruauté s'immiscera dans la fin. A lire sauf quand on a pas le moral :s
J'avais envie de lire ce livre depuis un petit moment et l'occasion s'est présenté hier, alors que je patientais chez le médecin (2h30... de patience). Je l'ai lu d'une traite et je l'ai trouvé très "rafraichissant" ; peut-être trouve-t'on des priorités différentes à nos envies et à nos besoins à la suite de cette lecture ?
Bien que je sois un peu rétive à tous ces livres qui sont de grands succés, j'ai passé un bon moment avec cette histoire (peu plausible) de celle qui refuse l'argent pour garder l'authenticité du cœur. Bon je comprend la démarche, mais cet homme connait bien le cœur des femmes puisque c'est écrit au féminin, il le raconte avec de jolis mots. Ce n'est pas si courant. J'ai adoré la surprise qu'il nous fait avec le geste du mari. C'était drole et tres humain. Un bon moment(rapide) de lecture
L'idée plaisante et originale emballe rapidement le lecteur. Tous les ingrédients sont là: la couture, le tricot, le rustre que l'on aime, le heureux hasard, les douleurs de la vie...
Pourtant, le dernier tiers du roman semble inabouti, j'ai fini par me demander ce qui avait empêché l'auteur d'aller au bout de son idée.
Malgré tout, une mention spéciale pour la relation fragile et délicate que Jo vit avec son père. Ici, l'auteur endosse le costume d'un doux poète naïf.
Ce livre est un petit plaisir éphémère.
Une évidence : Ne pas acheter des envies ! On y perd sa confiance, sa bonté, tout ce qui donne des couleurs à la vie. Dommage que ce livre termine sur cette note. Limite cliché ? J'attendais une autre fin, de celles qui font rêver et qui nous garde avec l'espoir et l'envie d'une belle vie.
J'ai tendance à me méfier du ramdam autour des bouquins. Qu'il se vende bien n'est pas un signe de qualité pour moi. Mais il n'y a pas de fumée sans feu, et après tout, je me suis régalée avec les Millenium et tout dernièrement avec La Vérité sur l'affaire Harry Quebert... Alors ce tout petit poche inoffensif s'est glissé dans mes bagages pour les vacances.
Lu en une soirée, il ne me laisse aucune trace, aucun souvenir marquant. Je n'ai pas vraiment perdu ma soirée, mais franchement, je préfère quand un livre me saisit, et laisse son empreinte. Et là, ça n'a pas été le cas.
Il s'agit d'un roman au style peu original. Néanmoins il est facile et agréable à lire. Sa lecture est un tantinet frustrante car l'auteur ne fait qu'effleurer les sujets aborder.
Qui n'a pas rêvé de gagner la grosse cagnotte? Les premières idées qui nous viennent à l'esprit sont toujours les mêmes: voyages, maisons, shopping... Jocelyne va pourtant nous amener à méditer sur tout ça, et si l'argent ne faisait pas le bonheur? Pire encore, s'il nous rendait finalement plus malheureux?
Belle réflexion sur les travers de notre société de consommation où tout s'achète, le personnage nous ramène à l'humain et insiste sur la distinction entre envie et besoin dont les frontières sont trop souvent troublées par l'argent.
Saint-Augustin (cité dans le livre)
aurait pu résumer ce roman avec cette seule phrase: "Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède".
En refermant ce livre, une question : pourquoi un tel engouement ?
J'ai attendu des mois avant de le lire car toujours en réservation a la bibliotheque, heureusement j'ai été patiente et ne l'ai finalement pas acheté ! Dire que j'ai été déçue est vous l'avez compris un euphémisme . Manque de crédibilité, de style , d'intérêt.
Oui, la vie est faite de bonheurs tout simples mais qui peut refuser la fortune tombée du ciel ? Avoir de l'argent ou devenir plus riche ne signifie pas pour autant devenir égoïste et ne plus avoir le sens des réalités.
Bref, voila un livre de retour
a la bibliothèque que je ne regretterai pas dans la mienne.
Nous ne sommes qu'à la mi-juillet et déjà un «coup de coeur de l'été» avec ce roman de Grégoire Delacourt.
La résumé en est simple : une mercière d'Arras gagne au loto. Ceci va changer sa vie.
A partir de cette situation, dont nous avons toutes et tous un jour rêvé, l'auteur nous amène à faire la subtile différence entre nos besoins, nos envies et nos folies. Voilà qui parait simple. Et pourtant...
Malgré le fait que ces dites envies soient reprises dans le titre du livre, ce n'est cependant pas là que se situe l'essentiel du livre de Grégoire Delacourt.
Non,
l'essentiel de ce récit réside dans le talent de l'écrivain à décrire tous ces petits détails de la vie, toutes ces infimes concessions que nous faisons aux autres et au temps, tous ces petits plaisirs que l'on trouve dans un sandwich maladroitement préparé à notre attention ou les remerciements d'une inconnue à qui nos mots sur un blog ont su apporter du réconfort.
Ce livre nous rappelle avec charme et lucidité que la vie se confectionne point par point, maille par maille, qu'il nous faut en choisir chaque bouton, chaque ruban et l'argent, nous faisant tourner la tête un instant, nous fait manquer quelques mailles, nous obligeant dès lors à recommencer, à revenir en arrière, à défaire notre ouvrage pour finalement le refaire presque à l'identique avec simplement le sentiment d'avoir perdu du temps et de nous être un peu éloignés de la perfection.
Ce que nous dit Grégoire Delacourt est finalement on ne peut plus simple : ne quittons pas la vie des yeux, elle en vaut la peine, elle est belle !
Jocelyne mène une vie simple, difficile parfois, mais finalement heureuse entre ses deux enfants déjà grands, son mari Jocelyn, son travail de mercière et ses amies. Un jour, la chance lui souris et elle devient millionnaire grâce a la loterie...reste à savoir comment employer cet argent, question que ne se pose pas Jocelyn...
Conte cruel qui nous ramène à la question du bonheur, de ce qui nous est essentiel ou non. Question de cet intime étranger aussi que peut-être un mari ou une épouse, quelqu'un qui se révèle sous un jour nouveau, quand l'argent fait tourner la tête et brise
le coeur...J'aime bien les valeurs de Jocelyne dans ce roman, une femme riche d'elle-même, qui n'a besoin de tout l'or du monde pour avoir un trésor personnel.
Bien sûr, Jocelyne ne mène pas la vie dont elle rêvait jeune fille. Mais à 47 ans, elle a su s'accommoder d'un bonheur simple et familier : deux grands enfants qui ont quitté le nid, un mari qui travaille chez Häägen Dasz, une mercerie dont elle est la patronne, un blog qui réunit de plus en plus de fans et une maison chaleureuse et accueillante. Tout cela ne s'est pas fait tout seul, la vie n'a pas été un long fleuve tranquille, pourtant elle a traversé les épreuves et s'en est sortie. Alors quand la chance, le hasard ou la providence lui offrent la possibilité de tout changer, Jocelyne
s'interroge. A la tête de 18 millions d'euros gagnés à l'Euromillions, elle prend le temps de réfléchir. Cet argent est-il un don du ciel ou un poison susceptible de détruire son bel équilibre ?
Un livre un peu guimauve, plein de bons sentiments, de tendresse et de douceur qui peu à peu se teinte d'amertume et de cynisme, pour le plus grand bien du lecteur à la limite de l'écoeurement dès les premières pages. Est-ce qu'il existe quelque part une femme comme Jocelyne?! Une femme qui accepte tout, pardonne tout, supporte tout, sans jamais se plaindre, sans jamais se rebeller? Une femme qui se contente de ce qu'elle a sans vouloir plus, ou mieux? Oui, peut-être qu'une telle femme existe derrière le comptoir d'une modeste mercerie d'Arras, une Jocelyne sage et réfléchie qui, quand elle touche le gros lot, ne se précipite pas chez Chanel, chez un agent de voyages ou dans une concession automobile mais préfère garder son chèque au secret pour peser les conséquences d'une fortune inattendue et peut-être destructrice. Car, c'est bien connu, l'argent ne fait pas le bonheur, l'argent n'achète pas tout...Et pourtant, il change la vie, même si ce n'est pas de la façon dont on l'espérait...
Des clichés, des facilités et une Jocelyne qu'on aimerait secouer un peu et pourtant la mayonnaise prend. Malgré soi, on s'attache à cette femme jamais au bout de ses peines et on suit son cheminement avec intérêt, avec avidité même.
Un best-seller dont le succès s'explique facilement : c'est gentillet, facile à lire et surtout, ça touche un sujet fédérateur. Qui n'a pas sa liste d'envies toute prête pour le jour béni où il décrochera la super-cagnotte ?
Que feriez-vous si vous aviez l’énorme chance de remporter l’Euro Million ? D’empocher 18 547 301 millions d’euros et 28 centimes pour être exacte ! Tentant, non ?
Je ne pense pas me tromper en affirmant que nous sommes nombreux à nous être déjà posés la question. De quoi avons-nous besoin ? Et surtout, de quoi avons-nous envie ? Avec cet argent, on ne peut rien se refuser ! Vais-je en parler autour de moi, faire plaisir à ma famille, à mes amis ou vais-je plutôt rester discrète et ainsi éviter toute jalousie malsaine ?
C’est dans cette réflexion que nous emmène Grégoire
Delacourt dans son deuxième roman. Un sujet qui nous est connu, qui est souvent débattu, qui fait l’actualité aussi régulièrement que les tirages de la loterie se succèdent.
Dans ce récit, notre gagnante n’est autre que Jocelyne, 47 ans, mercière à Arras. Jocelyne mène une vie simple, incarne la gentillesse même mais se dévalorise plus que de raison. Elle est mariée depuis vingt et un ans avec Jocelyn.
Grande gagnante d’un Euro Million auquel elle n’avait jamais participé auparavant, Jocelyne va se poser ces mêmes questions et en subir les conséquences…
Nul besoin de présenter plus en détail ce roman qui fut un succès dès sa sortie en librairie. A travers un récit court, simple, Grégoire Delacourt nous fait vivre les tourments de cette femme qui se voit du jour au lendemain propulsée au rang des grands gagnants de la loterie. Réflexion sur sa vie, ses attentes, ses rêves mais aussi ceux de son mari, ce roman se lit aisément. Passant du « Je » narratif (Jocelyne) à la troisième personne (Jocelyn), par des chapitres courts, nous nous laissons entraîner sans aucune difficulté à travers les méandres de ce couple. Sans être une révélation, ce roman n’en reste pas moins un livre plaisant.
La liste de mes envies de Grégoire Delacourt
ou pourquoi j'ai arrêté de jouer au loto...
Originaire de Valenciennes dans le département du Nord, Grégoire Delacourt, après un internat au lycée de la Providence à Amiens dans la Somme suit des études de droit à Grenoble puis devient publicitaire. En 2004 il créé sa propre boite de publicité et collabore avec des marques aussi prestigieuses que Sephora ou Apple. A l'age de 50 ans il se distingue avec son premier roman fortement autobiographique L'écrivain de la famille qui connu un certain succès et fut récompensé par plusieurs
prix dont le prix Rive Gauche et le Marcel Pagnol 2011. En 2012 paraît son second roman La liste de mes envies qui se fit remarqué lors de sa sortie en ce début d'année 2012 en tentant de répondre à une question. L'argent fait il, comme le dit l'adage, forcement le bonheur ?
La liste de mes envies relate la vie de Jocelyne, Jô pour les intimes, qui rêvait de monter à Paris pour faire carrière dans la mode. Mais Jô est mercière à Arras. Pourtant Jô semble heureuse. Elle mène une vie rangée au coté de son mari Jocelyn q'elle aurait pu quitter un temps, la froideur matinée de méchanceté ayant peu à peu effacé ses airs de Venantino Venantini qui la séduirent.
Mais comme "Après le désir toujours vient l'ennui. Et il n'y a que l'amour pour venir à bout de l'ennui." , Jô est restée.
Jô aime son métier, sa véritable passion, passion dont elle fait profiter d'autres par le biais d'un blog qui connait une certaine notoriété grâce à ses conseils en broderie et ses états d’âme pleins de sincérité.
Mais ce petit train-train va être bouleversé à cause (je devrais pourtant écrire "grâce à") ses deux amies jumelles du salon de coiffure qui la convainquent enfin de valider un ticket de loto. Et l'incroyable se produit, Jô se retrouve entre les mains d'un morceau de papier
"Le Graal
Le chèque"
d'une valeur de 18 547 301 € et 28 centimes.
Mais ce qui réjouirais n'importe qui fait totalement paniquer Jô qui pour se rassurer, va débuter la liste de toutes les choses qu'elle peut désormais s'offrir, la liste de ses envies.
Seulement ce qui rendrait Jô vraiment heureuse, les choses les plus importantes à ses yeux, rien ne peut lui permettre de l'obtenir.
"Ma mère me manque autant qu'au jour de sa chute. J'ai toujours froid autour d'elle. Je pleure toujours. A qui dois-je donner dix-hui millions cinq cent quarante-sept mille trois cent un euros et vingt-huit centimes pour qu'elle revienne ?
Je pense à moi, à tout ce qui me serait possible maintenant et ne n'ai envie de rien. Rien que tout l'or du monde puisse offrir. Mais est-ce le cas de tout le monde ?"
Alors Jô cache le chèque. Et le jour où elle se décide de le ressortir, celui-ci a disparu...
Grégoire Delacourt dans sa Liste de mes envies montre dans un récit court et truffé de bons mots à quel point les notions de bonheur, d'argent et d'amour peuvent être si incompatibles. Et même si la sincérité des premières pages laisse place à une fin plus romanesque, Grégoire Delacourt permet, le temps d'une lecture et un peu plus de réconcilier profanes et vrais amateurs de littérature.
Et en ce qui me concerne c'est grâce à ce livre que j'ai arrêté de jouer au loto.
Et oui, ça faisait longtemps que je me disais que la FDJ, plus que de proposer une rapide alternative pour devenir millionnaire donne surtout à des millions de gens la possibilité de passer... un bon week-end.
Et oui dès le ticket validé le vendredi ces hordes de joueurs (dont j'ai longtemps fait parti je l'avoue) vivent tout un week-end avec l'espoir caché au fond de la tête de le terminer riches. Alors même si les mômes sont infernaux, si le temps est maussade et si les comptes sont encore et toujours dans le rouge il reste tout de même cette infime possibilité pour que le congé de fin de semaine se termine en apothéose.
Et, dès les résultats consultés, le lundi matin pour ne pas gâcher l'effet de l'hypothétique gain, la déception laisse place à l'euphorie et... le week-end ne fut pas si mauvais au final. Sauf pour un ou deux véritables "couillus" pardonnez-moi le terme, qui je l'espèrent pour eux, feront meilleur usage du chèque que n'a pu en faire Jô.
Alors comme je n'aime pas être déçu, et que j'aime beaucoup me dire le lundi matin que le week-end fut vraiment bon malgré la pluie, l'otite de la petite et la fin de mois qui débute le 10, j'ai remplacé la validation des mes 4 grilles à 2€ par l'achat d'un bon bouquin de poche qui lui restera, presque à coup sûr, comme un vrai bon souvenir.
A bons entendeurs...
AL
http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/02/la-liste-de-mes-envies-de-gregoire.html
Quelle idée que celle de raconter la vie d'une mercière à Arras dont la vie bascule en gagant au loto.
L'aurteur nous propose tout en tendresse une approche inattendue qui enchante le lecteur.
Jocelyne, dite Jo rêvait d'être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n'a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellière.
J'ai adoré ce livre que j'ai dévoré en quelques heures, un pur moment d'évosion. Il est génial, frais, un bon roman de société. Il y a longtemps que ce livre me faisait de l'oeil sur l'étalage du libraire et vraiment je n'ai pas été déçue du tout, plutôt conquise et je vous conseille de l'ajouter à la liste de vos livres.
Ce livre se lit d'une traite, écriture simple et efficace, l'auteur nous touche et on peut comprendre Jo, le personnage principal (même si je ne partage pas ses choix...). L'histoire est originale et fait réfléchir sur l'argent, ce qu'il peut changer dans notre quotidien et ce qu'il peut nous faire perdre aussi. Bref un livre que j'ai apprécié. Riche ou non ce qui est important c'est de profiter du moment présent ;-)
Et voila j'ai franchi le pas, j'ai lu un Delacourt.
Eh bien franchement, cet auteur est génial!
Le livre est constitué de petits chapitres qui se dévorent si vite que vous arrivez à la fin du livre avant même que vous n'ayez l'impression de l'avoir réellement commencé!
L'histoire? Simple, tendre, morale... Un roman très bien fait qui forcément fait réfléchir.
Réfléchir sur le coté "basique" de l'humain face à la "facilité" de l'argent. Réfléchir sur le trou béant de la perte d'un proche ou la difficulté souvent cachée d'un proche malade. Réfléchir sur l'amour, le
couple, la difficulté de la sincérité et la facilité du mensonge.
Bref, c'est l'histoire de Jocelyne et Jocelyn...et d'un fameux chèque gagné au loto!
L'argent ne fait pas le bonheur dit on? Lisez ce livre, il est éclairant sur beaucoup de chose!
Bravo Monsieur Delacourt
Qui n'a pas rêvé de gagner une grosse somme à un jeu de hasard ? Si cela nous arrivait, que ferait-on d'une telle fortune ? Ne risque-t-on pas d'être aveuglé et de perdre de vue ce qui est essentiel ? L'auteur nous apporte un point de vue, une réflexion sur la richesse, ce qu'elle peut nous donner et ce qu'elle peut nous faire perdre.
L'héroïne, Jo, n'a pas rêvé de devenir millionnaire. Et pourtant, quand le hasard fait d'elle une femme riche, elle ne sait que faire de cet argent. Avec cette fortune soudaine, elle a peur de perdre le fil de son existence, riche de ces évènements
heureux ou malheureux. Le sort décidera pour elle et la trahison mettra un terme à ses rêves d'une vie à deux, choisie et simple.
Le roman nous conte l'histoire d'une femme ordinaire, vivant un évènement hors du commun. Dès le début, j'ai éprouvé une grande tendresse pour Jo, tendresse sans faille jusqu'à la fin du roman.
Belle découverte de Grégoire Delacourt que je ne connaissais pas.
C'est l’histoire de Jocelyne et Jocelyn.Jocelyne joue au lotto et gagne, mais au lieu de le dire à son mari et de profiter de leurs chances Elle choisit de se compliquer la vie, de ne rien dire à son mari et de réfléchir pendant des jours sur ce qu'elle doit faire. Finalement pendant son indécision, son mari trouve le chèque et finit par prendre la décision pour elle...
Voila ma Chronique sur La Liste de mes Envies de Grégoire Delacourt:
http://tribulationsdunevie.blogspot.fr/2012/11/la-liste-de-mes-envies-g-delacourt.html
Est-ce que l'argent fait le bonheur? Est-ce qu'il peut sublimer un amour chancelant, une fois les besoins remplis et les envies assouvies , est-on plus heureux?
Permet-il de rattraper le temps perdu, les rencontres ratées, les étreintes manquées...
Une citation me vient à l'esprit:
"J'ai reconnu le bonheur au bruit qu'il a fait quand il a claqué la porte".
Voilà une curieuse idée que d'avoir peur de la situation après avoir gagné au loto. Combien de gagnants se sont lancé dans les dépenses alors que le personnages ici considère qu'elle a plus à y perdre qu'à y gagner.
L'auteur nous emmêne ici dans une leçon de vie tout en douceur mais une belle leçon de vie quand-même.
Gagner au loto. Qui n'a pas fait ce rêve ? Eh bien une seule personne : le personnage principal de ce roman.
Cette grande nouvelle va bouleverser sa vie, elle qui se sent heureuse dans la simplicité.
C'est un conte des temps modernes, une histoire à vire par procuration avec cette femme qui choisit de ne pas faire ce que la plupart des gens feraient s'ils gagnaient.
Simple, touchant, une histoire à la fois drôle et émouvante sur l'argent et les sentiments ! On se prend d'amitié pour les personnages Jo & Jo , couple uni et déchiré. A plusieurs moment, nous sommes obligés de nous mettre à la place de Jocelyne et se demander ce que nous aurions fait, peut être comme elle..!?! Les jumelles nous font sourire même rire. C'est frais et léger, et tout cela provenant de la plume d'un homme alors oui c'est à lire.
Ce roman nous fait clairement la morale sur « L’argent ne fait pas le bonheur ». En terminant ce livre, je me suis demandée si ils avaient fait d’autres choix, les choses n’auraient-elles pas pu mieux se terminer ? Mais d’un côté, comment réagirions-nous avec autant d’argent qui nous tombe dessus par le fruit du hasard ? Comment gérer l’annonce à ses proches ? Certes nous voulons leur faire plaisir, mais dans quelle mesure ?
A la première lecture je l'ai bien trouve un peu gnangnan la mercière d'Arras...avec ses scrupules, ses doutes, son amour pour son homme....
À la deuxième je l'ai trouvée.... Comment dire, .... Terriblement humaine !
L'histoire de ce livre se construit autour d'une question plutôt simple, que ferais-je si je gagnais le gros lot?? On se pose tous la question à un moment ou un autre de notre vie. Un gain à la loterie qui pourrait régler tous les problèmes ?!? L'argent nous rendrait-il enfin plus heureux?
On lit et déroule ce roman comme une bobine de fil trouvée dans la mercerie de Jo. Elle a gagné au loto et ne sait trop que faire de toute cette somme. La vie va lui apporter par petites touches les réponses aux questions qu'elle s'était finalement toujours posée.
Ce livre est plein de bons sentiment,
certes, mais l'écriture est belle et fluide. Il est à découvrir autant qu'à offrir.
Qui n'a jamais rêvé de gagner au loto et ne s'est jamais posé cette question fatidique : que ferais-je de ma vie si j'avais autant d'argent? J'avoue que cela m'arrive à chaque grosse cagnotte d'Euromillions et en cette période de Noël tous les espoirs sont permis !!!
Ce roman en est un bel exemple. Jocelyne est mercière à Arras, elle tient un blog de couture qui marche plutôt bien, elle a un mari, deux enfants, et même si tous les jours ne sont pas roses ils ne sont pas non plus complètement noirs. Gagner le gros lot au loto est l'occasion pour elle de faire le bilan de sa vie et de
savoir si elle serait plus heureuse en étant riche.
L'écriture est très simple avec des phrases extrêmement courtes, ce qui donne un rythme très soutenu à la lecture et les 186 pages sont avalées en un rien de temps.
J'ai trouvé le personnage de Jocelyne bien décrit tant physiquement que psychologiquement et même si je l'ai trouvé un peu "culcul" j'ai bien aimé suivre sa réflexion sur ses besoins et ses envies surtout parce que je me suis un peu retrouvée dans ce qu'elle pensais.
L'histoire est quant à elle un peu déséquilibrée entre une première moitié de roman un peu longue sur les sentiments de Jocelyne et une deuxième moitié un peu brutale sur le dénouement de ce que Jocelyne va finalement faire de son argent. Cela étant, l'histoire est tout de même accrocheuse puisque le lecteur n'a qu'une seule envie : savoir ce que Jocelyne va faire de tout cet argent.
Bref, même si j'ai trouvé la fin un peu décevante, ce roman fut une lecture très agréable que j'ai dévoré en une jo
Une histoire simple et qui pourrait arriver à n'importe qui (enfin à ceux qui jouent au loto quand même) mais racontée avec finesse, poésie et douceur. On se glisse dans ce personnage de Jocelyne, toute perdue entre sa vie et les rêves à portés de main. Et vous, vous feriez quoi avec 18 millions d'euros ? A ne surtout pas rater !!!
Jo, la trop gentille mercière d'Arras , a gagné le gros lot au loto .Sa vie si triste pourrait changer mais non , elle se complique la vie et tout se retourne contre elle .On ne peut que se crisper, s'énerver devant tant de bons sentiments face à la vie qu'elle mène avec son Jo ( eh oui , ils ont le même prénom à une voyelle près : plus facile pour l'intrigue !! )
Pourtant le style est très bon , on est touchée aux larmes et le plus surprenant : c'est que ce se soit un homme qui ait écrit , comment a t'il pu se mettre aussi facilement dans la peau d'une femme ?
Mais une grande déception au final... j'avais salivé d'envie!!! toute une liste d'envie... ouahouh!!!... mais une grande déception, trop banal... Dommage
Un livre léger, très facile à lire. L'histoire est simple et les divers protagonistes attachants. L'argent ne fait pas le bonheur, et notre héroïne l'a bien compris. C'est cela qui fait qu'on se prend de compassion pour elle, car elle est simple et a des rêves tout à fait accessibles.
Après la lecture de ce roman, je me suis demandée ce que je ferai réellement si je gagnais une telle somme d'argent. C'est difficile de trancher entre le fait d'être raisonnable ou bien de n'en faire qu'à sa tête.
Dans l'écriture pour parler de différents sujets qui nous touhent dans la vie simple de tous les jours : l'amour, les parents, les enfants, l'argent (gagner au loto)...j'ai aimé
Quelquefois, on ouvre un livre et dès les premières lignes on sent qu'on ne va plus le lâcher et qu'un joli voyage s'annonce. Quelquefois, on se trompe aussi. Après un début prometteur, le récit s'enlise inexorablement pour nous laisser au bord du chemin. Et le contraire arrive aussi, on a du mal à entrer dans un univers qui à force de ténacité finit par nous emporter.
"La liste de mes envies" est un roman de la première catégorie, un de ceux qui ensoleille une pâle journée de février, un de ceux que l'on a envie de partager et de faire découvrir.
« Ma vie est simple et je l’aime comme elle est. »
« Parce que nos besoins sont nos petits rêves quotidiens. Ce sont nos petites choses à faire, qui nous projettent à demain, à après-demain, dans le futur ; ces petits riens qu’on achètera la semaine prochaine et qui nous permettent de penser que la semaine prochaine on sera encore vivants. »
Elle n’attire pas forcément tous les regards sur elle, n’est pas un canon, comme on dit, mais Jo est pleine de bon sens, d’amour pour les siens, même s’ils ne le méritent pas toujours. Jo accueille tout le monde dans sa mercerie,
débite la dentelle au mètre, tricote comme d’autres égrainent les notes sur un piano. Jo c’est la joie de vivre, la gentillesse, la proximité. Jo c’est aussi une blessure bien ancrée au plus profond d’elle.
Et puis un jour, comme beaucoup, et comme le dit le slogan, elle tente sa chance…
Qui ne l’a pas fait, en rêvant secrètement de décrocher la timbale ? Et si à gagner beaucoup, on finissait par perdre encore plus ?
Avec beaucoup de délicatesse, Grégoire Delacourt sur un sujet qui aurait pu très vite tourner à la guimauve, nous laisse tout un chacun réfléchir sur la vraie valeur des choses. Il nous montre combien nous ne connaissons jamais vraiment ceux qui nous entourent.
L’auteur dresse un beau portrait d’une « Madame tout le monde », qui loin de se laisser griser par le coup de pouce du destin, n’en finit pas moins par se laisser griller les ailes. C’est, et grâce à une écriture à la fois simple, et délicate, ce qui rend Jo si attachante.
Précédé de commentaires le plus souvent élogieux dans la presse comme sur la blogosphère, c'est avec une certaine curiosité que j'attendais de le lire.
Mon attente et ma curiosité n'ont pas été déçues, ce fut un livre que j'ai beaucoup apprécié, une histoire de femme qui m'a plus même si la gent masculine ne sort pas grandie, une fois de plus dans ce livre.
D'une écriture claire, simple et attachant et par petites touches toutes en nuances et affection, Grégoire Delacourt trace les grandes lignes de vie de Jocelyne Guerbette, à priori peu passionnante et assez éloignée
de ses attentes originelles. Une rencontre avec son mari Jo, une rapide union et ses premiers rêves de prince charmant, de vie exceptionnelle qui retombent, deux enfants qui se sont peu à peu éloignés, une autre morte née , pour vivre leur vie et une petite boutique de mercerie sans grande ambition dans le nord de la France agémentée parfois d'échanges plus ou moins intéressant via son blog dédié aux travaux manuels.
Et puis la chance du débutant avec le gain à la loterie, plus de 18 milions d'euros qui lui tombent dessus, alors que son cercle de copine joue depuis des lustres sans rien gagner. Là où d'aucun se jetterait ainsi sur une telle fortune en flambant, notre héroïne se contente de ne pas encaisser le chèque et de dresser la liste de tout ce qu'elle pourrait s'offrir ou offrir, trop peureuse que cela réduise à néant sa vie. La trahison avec un mari qui s'enfuit avec le chèque qu'il a découvert pour un destin funeste, laissant Jocelyne seule avec son souvenir d'un homme rencontré une première fois en maison de convalescence et pour lequel elle n'a pas cédé.
Ecriture lumineuse d'un destin de femme trahie, de ses impressions et réflexions, de son changement de vie, malgré tout, d'un homme lâche et voleur, mais d'une vie heureuse au total avec une fin inusitée et heureuse.
Si la pub a perdu un de ses communicants, nous avons gagné un auteur d'un certain talent et original, à suivre.
Il y a comme ça des livres qui sont de petits ovnis rafraichissants.. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire celui-ci. Un joli texte pour "remettre les pendules à l'heure" dans notre monde consommation galopante. Un petit rappel de ce que sont les vraies valeurs toutes simples. Et une sensibilité si féminine qu'il m'a été difficile de concevoir que ce soit un homme qui a écrit ça. Bravo Mr Delacourt !
J'avais très envie de lire et il ne m'a pas déçu. Il se lit facilement et dès qu'on a mis le nez dedans, on en sort difficilement !!!
Les personnages sont réalistes et attendrissant. On se prend d'affection dès les premières pages pour cette femme banale, Jocelyne Guerbette, qui gagne sa vie en ayant repris la direction de la mercerie de son village. Mais lorsqu'elle gagne à l’euro millions, plus de 18 millions d'euros, elle se questionne et doute de son entourage. Quelle réaction va avoir son mari et ses enfants ?? Son entourage ??
La fin est dure mais elle parait réaliste malheureusement.
Un vrai coup de coeur pour cette histoire.
Jocelyne gagne au loto : l'occasion pour elle de faire des folies, de faire plaisir, d'assouvir toutes ses envies et pourtant... rien de tout cela. Jocelyne va s'interroger sur les vrais bonheurs de la vie. J'ai beaucoup aimé. Un joli moment de lecture pour une histoire tout en émotion. Un sujet qui pourrait paraître simple mais dont l'auteur tire un très joli roman, original et qui nous emmène vers où on ne pensait pas aller. Se lit très vite.
C'est l'histoire de Jocelyne et Jocelyn qui sont mariés depuis 21 ans, ils ont eu 3 enfants: un garçon, une fille et un cadavre... Jocelyne tient une mercerie et a lancé un blog sur la couture qui marche bien... Jocelyn travaille chez Haagendazs, il rêve d'un écran plat, d'une Porsche Cayenne et d'une femme plus belle et plus jeune (mais ça il ne le dit pas)... et puis un jour, Jocelyne joue à l'Euromillions et elle gagne plus de 18 millions d'euros... elle tarde à aller chercher le chèque, attend jusqu'au dernier moment... elle ne l'encaisse pas, car d'abord elle doit établir la liste
de ses besoins, ensuite la liste de ses envies et finalement la liste de ses folies... Que fera-t-elle au final avec l'argent? Qu'est-ce que cet argent va changer?
Ce livre soulève pas mal de questions sur ce qui a vraiment de la valeur dans la vie, sur ce que l'argent peut changer (améliorer ou même dégrader), sur ce qu'on a par rapport à ce qu'on pourrait avoir...
superbe : delicat : pourtant écrit par un homme, emouvant mais sans etre larmoyant : une belle leçon de sentiment : se lit d'une traite : celà pourrait nous arriver.
Posséder 18 millions n'est pas synonyme de bonheur
L'histoire? vous la connaissez. Jocelyne, mercière à Arras et possédant un blog autour de cette thématique joue régulièrement (avec ces amies les jumelles) au loto. Un jour, elle remporte le gros lot : 18 millions d'euros. Ce jour là elle prend peur et décide de n'en parler à personne, pas même à son mari Jocelyn. Elle a peur qu'il s'attache plus à son argent qu'a elle (il est en effet un mari pas très attendrissant). Sauf qu'un jour Jocelyn trouve le chèque et ce que redoutait Jocelyne arriva...
Grégoire Delacourt nous alerte sur ce que peut devenir notre vie quand nous devenons riche du jour au lendemain. La richesse ne rend pas heureux, elle entraîne la jalousie, la traîtrise, l'envie, le mensonge et bien d'autres...
La liste de mes envies comme le cite Jocelyne, doit donc toujours rester une liste... Un livre qui se lit facilement.