L’art littéraire de Clive Cussler consiste à imaginer des scénario à la limite de ce que la raison peut accepter et de parvenir à nous embarquer jusqu’à la dernière page dans un récit qui ne nous laissera guère en repos. Après “La flèche de Poseidon”, “L’acrobate” ou encore “La fosse du diable” , il nous propose cette fois un récit maritime intitulé “La Horde”. N’allez surtout pas imaginer une de ces hordes barbares qui déferlaient sur l’Europe du Moyen Age. Il s’agit en vérité d’un phénomène, certes aussi inquiétant mais dont l’origine
reste indéterminée du moins au début du roman.
L’action débute dans l’Océan Indien, un navire de la NUMA (Agence nationale marine et sous-marine) effectue des prélèvements au soleil couchant au large des Maldives. Un membre de l’équipage croit repérer une nappe de pétrole mais il s’agit en fait d’une horde de particules très agressives qui ne tarde pas à s’attaquer à l’acier du bateau le détruisant ainsi que la totalité de l’équipage. L’histoire peut paraître fantastique mais Cussler est passionné par tout ce qui peut concerner l’océan et “La Horde” fonctionne comme une métaphore à l’échelle de la planète. Malgré un âge qui ne va pas tarder à devenir canonique l’auteur conserve cette capacité à transformer tout récit en thriller : situation dramatique, rebondissements inattendus, tension psychologique, personnages parfaitement calibrés pour ce type de récit. Avec Cussler tout est millimétriquement en place et on sent que le scénario de départ a été travaillé avec la rigueur d’un plan de vol de la NASA. Les deux personnages principaux Kurt Austin et Joe Zavala vont commencer une enquête en partant de l’épave du navire de la NUMA. Ce qu’il vont découvrir est à glacer le sang et même si Cussler y glisse une bonne dose d’adrénaline on se dit que l’hypothèse qu’il propose pourrait bien être un jour possible. On se dit que la catastrophe climatique qui se profile dans le roman n’est pas le seul fait de mère nature et la cupidité de certains hommes, voire de certaines entreprises pourrait bien mener un jour à l’inéluctable.
“La Horde” est un roman efficace qui fait jouer simultanément les thématiques climatiques et historiques sur un mode trépidant. Le lecteur retiendra son souffle jusqu’à la ligne ultime. Le genre d’ouvrages qu’il faut éviter de lire avant de dormir…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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L’art littéraire de Clive Cussler consiste à imaginer des scénario à la limite de ce que la raison peut accepter et de parvenir à nous embarquer jusqu’à la dernière page dans un récit qui ne nous laissera guère en repos. Après “La flèche de Poseidon”, “L’acrobate” ou encore “La fosse du diable” , il nous propose cette fois un récit maritime intitulé “La Horde”. N’allez surtout pas imaginer une de ces hordes barbares qui déferlaient sur l’Europe du Moyen Age. Il s’agit en vérité d’un phénomène, certes aussi inquiétant mais dont l’origine reste indéterminée du moins au début du roman.
L’action débute dans l’Océan Indien, un navire de la NUMA (Agence nationale marine et sous-marine) effectue des prélèvements au soleil couchant au large des Maldives. Un membre de l’équipage croit repérer une nappe de pétrole mais il s’agit en fait d’une horde de particules très agressives qui ne tarde pas à s’attaquer à l’acier du bateau le détruisant ainsi que la totalité de l’équipage. L’histoire peut paraître fantastique mais Cussler est passionné par tout ce qui peut concerner l’océan et “La Horde” fonctionne comme une métaphore à l’échelle de la planète. Malgré un âge qui ne va pas tarder à devenir canonique l’auteur conserve cette capacité à transformer tout récit en thriller : situation dramatique, rebondissements inattendus, tension psychologique, personnages parfaitement calibrés pour ce type de récit. Avec Cussler tout est millimétriquement en place et on sent que le scénario de départ a été travaillé avec la rigueur d’un plan de vol de la NASA. Les deux personnages principaux Kurt Austin et Joe Zavala vont commencer une enquête en partant de l’épave du navire de la NUMA. Ce qu’il vont découvrir est à glacer le sang et même si Cussler y glisse une bonne dose d’adrénaline on se dit que l’hypothèse qu’il propose pourrait bien être un jour possible. On se dit que la catastrophe climatique qui se profile dans le roman n’est pas le seul fait de mère nature et la cupidité de certains hommes, voire de certaines entreprises pourrait bien mener un jour à l’inéluctable.
“La Horde” est un roman efficace qui fait jouer simultanément les thématiques climatiques et historiques sur un mode trépidant. Le lecteur retiendra son souffle jusqu’à la ligne ultime. Le genre d’ouvrages qu’il faut éviter de lire avant de dormir…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)