Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En publiant les rituels des grades allégoriques de la Stricte Observance Templière du XVIIIe siècle, qui fut le parangon de cette Franc-Maçonnerie...
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En publiant les rituels des grades allégoriques de la Stricte Observance Templière du XVIIIe siècle, qui fut le parangon de cette Franc-Maçonnerie templière qui devait inspirer tant de grades et de systèmes maçonniques, Pierre Girard-Augry a voulu non seulement compléter son précédent ouvrage sur les hauts grades chevaleresques, mais aussi montrer que ce régime maçonnique à vocation templière a constitué un système complet en lui-même. S'appuyant sur les trois grades symboliques de la Franc-Maçonnerie " bleue " : Apprenti, Compagnon et Maître, la Stricte Observance dévoilait progressivement à ses membres le but ultime de l'Ordre, à savoir le rétablissement de l'Ordre des Templiers qu'elle prétendait reconstituer et renouveler en plein siècle des lumières. La Stricte Observance, en France, de 1773 à 1776 environ, a travaillé deux autres grades : le Chevalier de l'Epée ou de l'Orient et le Chevalier de l'Aigle Souverain de Rose-Croix, alors considérés comme des grades additionnels, mais de nouveau pratiqués au sein de la IIIe Province templière de l'Ordre, dite d'Occitanie. La présentation des différents rituels fait apparaître de nombreuses différences entre les textes de Lyon et ceux de Dresde arrêtés au Convent de Kohlo de 1772, différences qui ne sont pas sans soulever des questions d'importance : fidélité de la traduction en français des rituels allemands apportés par le baron von Weiler en 1775, " détemplarisation " et " rectification ", dès leur apport, par Jean-Baptiste Willermoz et ses associés, de rituels jugés trop " templiers " et trop éloignés des pratiques de la Franc-Maçonnerie française et lyonnaise ? Toujours est-il que les textes proposés dans cet ouvrage, dont certains étaient jusqu'à présent inédits, font apparaître un système maçonnique fascinant qui ne saurait laisser indifférent le lecteur intéressé par l'histoire de l'Ordre du Temple et la légende néo-templière ou seulement soucieux de mieux comprendre les origines du Régime Ecossais Rectifié fixé au Convent de Wilhelmsbad de 1782.