Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Suite et commentaire à La Trahison des clercs, le plus célèbre livre de Julien Benda, La Fin de l'éternel affirme de nouveau avec force ce que doit être un clerc : écrivains, savants ou philosophes, ce sont ceux qui se vouent à la recherche de la vérité, mais ne s'engagent jamais dans un parti, dans une action politicienne. Qui jamais n'acceptent de faire un mensonge, un seul mensonge, au profit d'une cause. Quelles que soient les circonstances historiques, il importe aux sociétés que certains hommes choisissent de penser. Et, ajoute Etiemble dans la préface écrite spécialement pour cette réédition : "Le clerc dit la vérité, prêche la justice, en toute liberté ; et la flicaille fait son métier : l'arrête, le torture, l'assasine".