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Passionnant
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XXe siècle
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Saint-Domingue
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le dictauer Trujillo
A partir d'un destin individuel, l'auteur nous entraîne au coeur de la dictature de Trujillo à Saint-Domingue, qui dura une trentaine d'années. Comme dans tous ses romans, l’écriture de Mario Vargas Llosas est foisonnante. Le récit est fait de bifurcations, de nombreux personnages bien campés, d'espace temps multiples et de destins qui s’entrecroisent souvent pour le pire. Tout est pêle-mêle et pourtant comme dans un puzzle tout se met en place au fil des pages. Une sorte de reportage historique. Nous sommes entraîné dans la vie quotidienne du tyran, sont exposés les malversations,
les orgies, les turpitudes, les tortures, les exécutions, tout ce qui fait l’apanage d’un état totalitaire. Cela bien entendu est commis au nom du peuple. Pour le bien du Pays. Ces actes, que le dictateur ordonne au nom de l’ambition qu’il a pour sa patrie, sont le reflet de sa mégalomanie, de sa folie. Le trait est un peu lourd, la bête est noire ! L’auteur brosse le portrait d’un Trujillo affamé de chair fraîche, obsédé par son incontinence urinaire, manipulant ses proches comme des pions sur l'échiquier de sa folie dominatrice !
On suit en même temps les quatre jeunes conjurés du complot qui mettra fin à la dictature le 30 mai 1961. Le geste risqué de ces jeunes gens prend tout son sens au fur et à mesure qu’on entre plus avant dans le quotidien de Trujillo et dans les coulissses du pouvoir où tous tremblent devant le maître.
L’histoire personelle de la narratrice Urania, nous est délivrée au fil des chapitres jusqu’à la fin où le lecteur connaitra (il l’aura peut-être deviné avant) le véritable motif de son retour à la terre natale. L’auteur a fait un travail d’historien et de romancier. Il m’a semblé qu’il manquait quelque chose à ce roman, peut-être un peu de légèreté ? Un peu de distanciation par rapport à l’événement historique. Cependant en dépit de cette restriction, j'ai trouvé ce livre passionnant, palpitant et horrible tout à la fois.
De l'histoire individuelle à la grande Histoire.
A partir d'un destin individuel, l'auteur nous entraîne au coeur de la dictature de Trujillo à Saint-Domingue, qui dura une trentaine d'années. Comme dans tous ses romans, l’écriture de Mario Vargas Llosas est foisonnante. Le récit est fait de bifurcations, de nombreux personnages bien campés, d'espace temps multiples et de destins qui s’entrecroisent souvent pour le pire. Tout est pêle-mêle et pourtant comme dans un puzzle tout se met en place au fil des pages. Une sorte de reportage historique. Nous sommes entraîné dans la vie quotidienne du tyran, sont exposés les malversations, les orgies, les turpitudes, les tortures, les exécutions, tout ce qui fait l’apanage d’un état totalitaire. Cela bien entendu est commis au nom du peuple. Pour le bien du Pays. Ces actes, que le dictateur ordonne au nom de l’ambition qu’il a pour sa patrie, sont le reflet de sa mégalomanie, de sa folie. Le trait est un peu lourd, la bête est noire ! L’auteur brosse le portrait d’un Trujillo affamé de chair fraîche, obsédé par son incontinence urinaire, manipulant ses proches comme des pions sur l'échiquier de sa folie dominatrice !
On suit en même temps les quatre jeunes conjurés du complot qui mettra fin à la dictature le 30 mai 1961. Le geste risqué de ces jeunes gens prend tout son sens au fur et à mesure qu’on entre plus avant dans le quotidien de Trujillo et dans les coulissses du pouvoir où tous tremblent devant le maître.
L’histoire personelle de la narratrice Urania, nous est délivrée au fil des chapitres jusqu’à la fin où le lecteur connaitra (il l’aura peut-être deviné avant) le véritable motif de son retour à la terre natale. L’auteur a fait un travail d’historien et de romancier. Il m’a semblé qu’il manquait quelque chose à ce roman, peut-être un peu de légèreté ? Un peu de distanciation par rapport à l’événement historique. Cependant en dépit de cette restriction, j'ai trouvé ce livre passionnant, palpitant et horrible tout à la fois.