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Abidjan, lundi 11 avril 2011 : "Les forces françaises viennent
de l'arrêter et l'ont livré aux rebelles d'Alassane Ouattara",
annonce mon correspondant dont je n'ai plus eu de nouvelles
depuis ! L'ONU, instrument au service de la France et d'autres
grandes puissances plus particulièrement sous le règne de
Ban-Ki-moon intégrera-t-elle officiellement dans sa Charte la
politique de la Françafrique qui consiste à faire et défaire les
dirigeants africains en faisant fi de la souveraineté des Etats et
de la volonté de leurs peuples ? La manière forte avec laquelle
la France a installé Alassane Ouattara au pouvoir sera-t-elle
généralisée dans les autres anciennes colonies françaises
comme le Congo Brazzaville, le Gabon, le Cameroun, la
Centrafrique, le Tchad, le Togo et le Burkina Faso où des
chefs d'État règnent depuis de longues décennies à la tête des
régimes aux mandats à durée indéterminée ? Alassane
Ouattara passera-t-il de "président de la Communauté
internationale" au "président de Côte d'Ivoire" et parvenir sans
rallonger la liste des présidents à vie - plus que le défi
économique - à relever le défi du patriotisme insufflé sur les
Ivoiriens par un adversaire qu'il a combattu bec et ongles ?
Autant le dire : le boulanger d'Abidjan a laissé du pain sur la
planche néocoloniale française que ce livre tente de
décortiquer.