Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Comment la "tolérance zéro ", d'importation américaine, s'est imposée dans la pratique judiciaire française ; comment l'idéologie techno-sécuritaire...
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Livré chez vous entre le 24 septembre et le 27 septembre
En librairie
Résumé
Comment la "tolérance zéro ", d'importation américaine, s'est imposée dans la pratique judiciaire française ; comment l'idéologie techno-sécuritaire a remplacé la notion du juste par celle du rendement chiffré de la justice ; pourquoi le nouveau système pénal doit développer des cycles de plus en plus courts pour ramener dans les filets judiciaires - en "temps réel" - les inscrits dans les fichiers de suspects ; comment on en arrive à punir des infractions qui n'existent pas, comme les "incivilités" ; comment une bonne partie de " nos élites " - criminologues d'État, hommes politiques "républicains", syndicats de policiers, médias asservis, et même certains pans de l'armée - se trouve réunie dans l'activisme sécuritaire : telles sont quelques-unes des questions auxquelles répond ce livre.
Juges managers et comptables, mécanisation de la peine, pouvoir démesuré de la police dans la "chaîne pénale ", nouvelles techniques de tatouage des populations: l'irréversible est en train de se commettre, nous faisant oublier que si la "sûreté" était inscrite dans la Constitution de 1791, il s'agissait de protéger les individus contre l'arbitraire du pouvoir.
Gilles Sainati, secrétaire général du Syndicat de la magistrature de 1999 à 2000, a codirigé La Machine à punir (L'Esprit frappeur, 2000 & 2004). Ulrich Schalchli a été secrétaire général du Syndicat de la magistrature de 2001 à 2002.