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Ce Mexique en crise et en mouvement danse et regarde danser avec une vigueur insoupçonnée. Là, le corps dansant, insolent ou domestiqué, s'y donne à voir et à vivre sans trêve ni lieu exclusif, nécessité effervescente, multiforme et vitale... Mais n' y aurait-il rien à voir par-delà cette image de grande vitalité consensuelle, de plaisir esthétique communément partagé sans distinction d'origine ou de projet ? La danse au Mexique comme partout ailleurs, ne serait-elle pas aussi, et peut-être surtout, terre de fracture, d'enjeux contradictoires, lieu social traversé de logiques qui s'entrechoquent : danse-emblème du pouvoir impérial aztèque, danse évangélisatrice des missionnaires jésuites, danse moderne nationaliste des années 40, et maintenant, danse tropicale à l'ivresse fort lucrative ou danse contemporaine de rue, ...
libératrice ?