Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Une femme qui tient une épée, on s'en étonne ? Pourquoi ? Parce que le XIXe a eu la fâcheuse idée de soutenir que la condition féminine était,...
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Une femme qui tient une épée, on s'en étonne ? Pourquoi ? Parce que le XIXe a eu la fâcheuse idée de soutenir que la condition féminine était, autrefois, souvent réduite à l'état d'esclave soumise, incapable de sortir du lot commun et n'ayant aucun droit dans la société ! Il ne faut pas généraliser : si cela était assez vrai pour les femmes du peuple, la qualité de l'homme ne semblait guère plus brillante : le manant n'avait droit à aucun égard... Or, des femmes de caractère ont néanmoins réussi à se singulariser, si tant est qu'elles aient pu imposer leur volonté avec des arguments sortant de l'ordinaire : l'intelligence et le talent prévalaient naguère tout autant que maintenant. Leur sagacité, liée au charme naturel de leur sexe a fait plier les a priori que les hommes opposent à leur supposée faiblesse : le coeur et le corps ont des raisons que la raison ignore et les hommes sont généralement les premiers conquis ! Dans ce roman de cape et d'épée, Marie Adélaïde de Nocé, une femme de noblesse de tradition, c'est-à-dire sans titre autre que le lieu où elle est née, a su se frayer une place parmi les cadets militaires du XVIe siècle, approcher des hommes célèbres tels qu'Henri IV, le prince de Conti, le duc d'Anjou, etc. Ce, en pleine guerre de Religion, grâce à sa science de l'escrime que son père, maître d'armes, a tenu à lui enseigner lors de sa jeunesse de fille unique.