Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"Satisfais aux lois et sois honnête homme" : cette sentence, prêtée à un magistrat par Diderot, attesterait-elle l'indifférence du droit à la conscience,...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
"Satisfais aux lois et sois honnête homme" : cette sentence, prêtée à un magistrat par Diderot, attesterait-elle l'indifférence du droit à la conscience, cette faculté qui permet à l'homme de juger de la valeur morale de ses actes, une telle notion étant tenue pour plus philosophique que juridique ? Cet ouvrage prouve le contraire : l'analyse du droit positif a permis de mettre en valeur la reconnaissance et la protection, par le système juridique, d'une véritable liberté civile. L'État, d'une part renonce à contraindre l'individu dans les domaines relevant de la juridiction de sa conscience, d'autre part fait respecter la compétence ainsi reconnue par les autres citoyens, ce qui l'amène d'ailleurs, le cas échéant, à arbitrer entre les consciences qu'il rassemble, arbitrage malaisé pour un État laïc. Le droit protège ainsi l'autonomie de conscience. L'auteur analyse les trois développements juridiques de cette autonomie. Il dégage, d'abord, un principe d'indifférence du droit à la conscience de l'individu dans la détermination des devoirs juridiques : le droit ne s'attache pas au verdict de la conscience du débiteur lorsqu'il décide de conférer à un devoir la contrainte juridique. L'auteur étudie, ensuite, les diverses objections de conscience concédées par le droit : le système juridique reconnaît en effet exceptionnellement à l'individu la faculté de se soustraire à l'application du droit strict en excipant de sa conscience. L'auteur, enfin, met en évidence la véritable consécration, par le droit, de l'autonomie de conscience religieuse. Cet ouvrage montre toute la difficulté qu'éprouve le système juridique à protéger la liberté de conscience, cette liberté civile fondamentale à laquelle aspire chaque individu, sans méconnaître pour autant l'existence d'une société et les contraintes qui en découlent.
Sommaire
DE LA CONSÉCRATION PAR LE DROIT DE DEVOIRS JURIDIQUES DE CONSCIENCE
De l'obligation naturelle
L'analyse doctrinale
La compétence de la conscience
Du devoir professionnel
Les cas
La compétence de la conscience
Du serment
Les cas
Le rôle dévolu à la conscience
LA CONCESSION DE FAVEURS PAR LE DROIT, LES OBJECTIONS DE CONSCIENCE
Pas d'objection de conscience sans texte
La notion de faute
La notion d'imputabilité
Les effets des objections de conscience
La faveur à une conscience : l'effet poursuivi
Le contrecoup de la faveur : l'effet pervers
Les conditions des objections de conscience
Les cas d'ouverture des objections de conscience
La mise en œuvre des objections de conscience
LA CONSÉCRATION DE L'AUTONOMIE DE CONSCIENCE
La sphère de protection de l'autonomie de conscience
Une typologie des pressions de conscience
La réserve des pressions nécessaires
Les techniques de protection de l'autonomie de conscience
La punition des auteurs : la sanction des pressions illégitimes
Le secours aux victimes : la réparation des pressions de conscience