Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Tenu par ses successeurs, notamment Avicenne, Averroès et Maimonide, pour le plus grand philosophe de l'Islam, souvent appelé le " Second Aristote ",...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
En librairie
Résumé
Tenu par ses successeurs, notamment Avicenne, Averroès et Maimonide, pour le plus grand philosophe de l'Islam, souvent appelé le " Second Aristote ", Alfarabi est demeuré pourtant méconnu depuis le Moyen Age. Si quelques-unes de ses œuvres sont passées chez les Latins, ses écrits les plus importants sont restés inaccessibles, les textes arabes, enfouis dans les bibliothèques, ne circulant plus dans le monde musulman. Il y a cinquante ans, le grand historien de la philosophie politique, Leo Strauss, pressentant l'importance majeure d'Alfarabi pour la compréhension de la philosophie médiévale, préconisait déjà une étude attentive de ses œuvres. Cette tâche, Muhsin Mahdi (qui fut son étudiant avant de devenir son ami) allait la mener à bien. Au cours de ses recherches, il découvrit des manuscrits plus anciens que ceux qui étaient disponibles ou des ouvrages jusque-là inconnus, comme Le livre des lettres. C'est donc la substance de trente années d'études sur Alfarabi qui est présentée dans cet ouvrage. On y trouvera pour la première fois exposées une démarche et une œuvre qui sont au point de départ de la philosophie médiévale dans ses trois courants : musulman, hébraïque et latin. Car Alfarabi, prenant ses distances vis-à-vis de la tradition philosophique de Bagdad où dominaient les aristotéliciens chrétiens, pose la question centrale de l'origine humaine ou divine des lois. De cette manière, il mettait la tradition philosophique en demeure de relever le défi posé par les religions révélées - en particulier la fondation de la cité par un prophète.