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Dans une prison de haute sécurité à Rangoon, Teza, jeune chanteur contestataire, purge une peine de vingt ans pour avoir chanté contre la dictature birmane. Jeté dans une geôle putride, interdit de contact avec les autres prisonniers, il est victime jour après jour des violences sadiques d’un gardien fou. Pour ne pas sombrer, il trouve refuge dans ses convictions bouddhistes mais c’est sa rencontre avec Nyi Lay, un orphelin de douze ans élevé dans l'enceinte de la prison qui va enfin faire naître une lueur d'espoir dans les ténèbres et lui donner la force de survivre.
Un livre d'une grande force !
Par manque de temps, je commente rarement un livre. Si je prends aujourd'hui ma plume, c'est parce que "La cage aux lézards" est un livre que j'ai trouvé extraordinaire.
Comment conserver son humanité, sa dignité et sa liberté lorsqu’on est prisonnier politique en Birmanie, tabassé régulièrement, nourri de manière aléatoire et qu’on croupit, jour après jour, dans ses excréments ? A qui faire confiance dans cet univers carcéral ou certains ne rêvent que de promotions et d’autres de liberté anticipée ? Que penser de la vie de cet enfant silencieux qui déambule aussi bien parmi les prisonniers que les gardiens ?
C'est ce que dépeint ce livre sans concessions qui nous ramène à l’essentiel.