En cours de chargement...
"Les moments les plus improbables et les plus nus sont souvent les plus propices à la poésie : il aura suffi, par exemple, que je m'assoie sur ce billot de bois : c'est un après-midi gris, il n'y a rien hors cette rumeur proche et lointaine de petite ville fébrile ; cette rumeur pourtant si terne, si ordinaire, prend un relief autre, existe soudain. Voilà, c'est tout. Les poèmes de L'or du commun ne sont que ces frôlements : des petits réveils, l'histoire en éclats d'une vie plutôt pauvre en événements extérieurs, mais qui, de signe en signe, entre riens infimes, mènent dans une chambre claire et souveraine".
Yves Leclair.