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Lahore, Pakistan, de nos jours. Un homme est assis à la terrasse d'un café. Le jeune Tchenguiz l'aborde, croyant reconnaître en lui un Américain. D'emblée il lui dit son amour inconditionnel des Etats-Unis, s'assied à côté de lui, puis se lance dans un long récit. Il raconte comment il a accompli son rêve d'enfance en partant faire ses études aux Etats-Unis. Brillant diplômé de Princeton, engagé sans embûche par une prestigieuse entreprise, il a aussi rencontré l'amour : Erica, blonde aux yeux bleus.
Bref, une success story à l'américaine, et un modèle d'intégration. Mais un jour, le 11 septembre 2001, tout a basculé. Ce fut le début d'une longue fuite en avant. Dans ce monologue tout en fausse candeur, Moshin Hamid pose des questions humaines, sociales et politiques fondamentales sur notre monde actuel, sur les relations entre les peuples et les individus, et sur le sens toujours trouble de nos identités et de nos ambitions.
Je suis assez partagée
J'ai lu son dernier roman "Comment s'en mettre plein les poches en Asie mutante" que j'ai trouvé très décalé, original et drôle.
J'ai donc démarré "L'intégriste malgré lui" en pensant retrouvé cet esprit. Or, il s'agit d'un long monologue sur les sentiments d'un jeune pakistanais arrivé aux USA pour faire ses études 4 ans avant le 11 septembre et qui après et attentat, se pose de multiples questions sur sa vie, sa place, sa nation.
Même si le ton est souvent ironique, j'ai eu du mal à me laisser emporter par cette histoire.