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La Constitution du Cameroun prône la protection et la promotion des langues nationales. Les hommes politiques camerounais, à l'exemple du président de la République Paul Biya, ont exprimé leur accord avec la Constitution en faveur des langues nationales à côté des langues officielles. Les linguistes camerounais ont élaboré des théories linguistiques pour permettre au Cameroun d'appliquer sa politique linguistique nationale.
Il s'agit maintenant de passer des paroles aux actes en introduisant officiellement et solennellement l'enseignement des/en langues camerounaises dans le système éducatif camerounais, car l'objectif n'est pas encore atteint : les langues camerounaises ne sont pas encore enseignées de la maternelle à l'université. Ainsi, le problème reste encore d'actualité. Et même lorsque ces langues seront réadmises à l'école, on devra davantage porter notre attention sur elles : depuis que le français a été introduit à l'école, on n'a jamais cessé de réfléchir sur son enseignement par exemple.
C'est d'une révolution culturelle dont il s'agit ici. C'est le sauvetage des langues camerounaises menacées d'extinction qui est en jeu, et il y va aussi de l'avenir culturel du pays ; c'est tout simplement de l'avenir même du Cameroun dont il est question dans ce travail, qui donne des solutions aux principaux problèmes inhérents à l'enseignement des langues et des cultures camerounaises.