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L'annonce de l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar a été accueillie avec incrédulité. Pour la planète football, le choc était brutal. Comment un si petit pays, au climat si peu propice et aussi dénué de culture du football que d'infrastructures pour le pratiquer, avait-il pu convaincre les votants du comité exécutif de la FIFA ? Les soupçons de corruption n'ont pas tardé à apparaître. Et lorsque l'équipe d'investigation du Sunday Times reçut plusieurs centaines de millions de documents détaillant e-mails, conversations téléphoniques ou virement bancaires, plus aucun doute n'était permis : les voix avaient été achetées.
Une par une. C'est le récit minutieux et haletant de ce qui s'est passé que font Blake et Calvert. Et le résultat est dévastateur. Au centre, un homme : Mohamed bin Hammam, président de la confédération asiatique de football. C'est lui qui, patiemment, a tissé la toile qui a permis au Qatar d'acheter la Coupe du monde. Mais peu à peu émerge le rôle clé d'un autre homme, le patron de ce grand corps malade et sombre qu'est devenue la FIFA : Sepp Blatter, qui se débarrassera avec l'aide de la famille royale du Qatar de ce Bin Hammam devenu trop encombrant et trop puissant à ses yeux.