Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le statut de l'éthique dans l'œuvre de Plotin est controversé. On reproche à Plotin une éthique élitiste qui ne s'adresserait qu'aux sages. Pourtant,...
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Résumé
Le statut de l'éthique dans l'œuvre de Plotin est controversé. On reproche à Plotin une éthique élitiste qui ne s'adresserait qu'aux sages. Pourtant, celui-ci attribue à sa philosophie une visée éthique particulière celle de ne pas se croire le seul vertueux. Il oppose cette orientation à celle de ses contemporains, les Gnostiques. Ainsi, nous constatons une étonnante similarité entre la critique plotinienne adressée aux Gnostiques et la critique moderne émise à l'encontre de Plotin. Comment comprendre la convergence de ces critiques ? Si les analyses modernes étaient justifiées, la critique de Plotin contre les Gnostiques témoignerait d'une incohérence véritable : Plotin reprocherait aux autres ce qui manque dans son propre enseignement. En revanche, si l'on parvient à trouver dans l'œuvre de Plotin des éléments ayant trait à un véritable souci éthique, une révision des critiques modernes s'impose. L'enjeu est important, la cohérence et le sérieux des propos de Plotin concernant sa propre philosophie sont en cause. Le propos du présent ouvrage est de considérer cette question à partir de la figure du sage, le spoudaios, dans les Ennéades, en particulier dans le traité I 4 [46].
Sommaire
Le spoudaios dans l'Antiquité avant Plotin : aperçu historique
Considérations préalables à l'étude de l'éthique plotinienne
Alexandrine Schniewind est docteur en philosophie de l'Université de Fribourg (Suisse). Elle poursuit actuellement ses recherches sur l'Antiquité tardive avec une bourse postdoctorale du CNRS.