Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il y a peu de livres consacrés à l'épuration, sujet tabou, il n'y en a presque pas consacrés à l'épuration des intellectuels. Fait paradoxal : ils...
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Il y a peu de livres consacrés à l'épuration, sujet tabou, il n'y en a presque pas consacrés à l'épuration des intellectuels. Fait paradoxal : ils ne se sont guère penchés sur leur sort pendant ces années cruciales de l'immédiat après-guerre. Peut-être pour n'avoir pas à trancher ce douloureux débat et pour n'avoir pas à répondre à cette lancinante question qui depuis plus de quarante ans ponctue les polémiques entre gens d'idées : fallait-il fusiller Brasillach ?
En présentant puis en analysant les procès des journalistes et écrivains français des années quarante - Brasillach, bien sûr mais aussi Maurras, Hérold-Paquis, Suarez, Béraud, Luchaire et beaucoup d'autres - Pierre Assouline pose le problème fondamental de la responsabilité des intellectuels : peut-on écrire sans conséquence ? Quel est le poids des mots en temps de guerre ? Parallèlement, il soulève le voile pudique qui depuis la Libération recouvre un dossier qui lui est intrinsèquement lié : la responsabilité des éditeurs et des patrons de presse : sont-ils solidaires de leurs auteurs quand ils les ont publiés ?
Journaliste à Lire, collaborateur à L'Histoire, Pierre Assouline est l'auteur de cinq grandes biographies : Marcel Dassault, Gaston Gallimard, Jean Jardin, Daniel-Henri Kahnweiler et Albert Londres.