Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans les œuvres du vingtième siècle, volontiers réflexives, l'écrivain est sans cesse amené à redéfinir le rapport qu'il entretient avec sa langue....
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 8 octobre
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Résumé
Dans les œuvres du vingtième siècle, volontiers réflexives, l'écrivain est sans cesse amené à redéfinir le rapport qu'il entretient avec sa langue. Et il ne s'agit pas simplement, comme l'artisan, de reconsidérer son outil ou de le rejeter à la forge, mais bien plutôt d'en découdre avec une vieille histoire d'amour, celle qui fonde l'écriture. De répondre à "la vieille et perfide question : pourquoi écrit-on ?" (Gracq). A l'origine, en effet, il est souvent un drame de l'expression ou une conscience singulière de la langue, tantôt noués au roman familial, tantôt liés à l'Histoire, au milieu socio-culturel, à la situation géographique, à l'exil, aux systèmes de domination linguistique... Les études rassemblées ici se proposent d'en observer le reflet dans les fictions narratives : comment le rapport
personnel et souvent passionnel à la langue est-il thématisé, dramatisé parfois ? Comment influence-t-il les choix scripturaux ? Plus simplement : quel "sentiment de la langue" - puisque le titre de R. Millet avait été proposé comme point de départ à la réflexion - nourrit l'écriture après Mallarmé, de Proust aux auteurs contemporains comme P. Quignard, ou G. Macé ? Après avoir été objet de méfiance et de suspicions, la langue est devenue au
cours des dernières décennies le lieu d'une inquiétude aux consonances millénaristes dont la littérature se fait l'écho : à tort ou à raison, on pressent une menace qui pèse sur les langues, et avec elles sur un état de la civilisation. La langue, objet de nos ressentiments et notre beau souci...