Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce témoignage n'est pas un essai sur les méthodes Freinet. On sait à quel point le simple nom de Freinet déchaîne les passions : on est plus ou moins...
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Résumé
Ce témoignage n'est pas un essai sur les méthodes Freinet. On sait à quel point le simple nom de Freinet déchaîne les passions : on est plus ou moins sommé de prendre position pour ou contre, son nom étant associé à la fameuse " méthode globale " de lecture (les militants Freinet actuels préfèrent le terme de " méthode naturelle "). Et, dans l'opinion publique, la méthode Freinet est elle-même souvent associée à l'esprit de " Mai 68 ". Mais, ce récit n'a d'autre ambition que de témoigner du fait que l'après-guerre a fait éclore des pédagogues éclairés et courageux. Je n'ai pu éviter de donner un caractère subjectif à ce témoignage, puisque, fille d'instituteur, ma vie de famille était totalement engagée dans cette aventure pédagogique. Je fais allusion plusieurs fois au caractère " difficile " de mon père, aggravé par ses difficultés de pionnier. Je n'ai pas voulu faire " mon père, ce héros ", par une sorte de pudeur. J'aurais pu souligner le fait que certains pédagogues Freinet ont su utiliser la méthode pour faire une " carrière " tranquille et assez flatteuse dans l'Education Nationale. Mon père était trop exigeant, ennemi des concessions, osons le mot : trop " pur ", pour suivre cette voie. D'aucuns penseront que je critique trop ces méthodes révolutionnaires. Pourtant, les " petits bonheurs " de la classe de Cherré, en Maine-et-Loire, que je raconte ici, me paraissent largement l'emporter sur les insuffisances et faiblesses de ce qui était encore, en 1950, expérimental.