Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Vies imaginaires (1896) de Marcel Schwob a longtemps souffert de l’image de conteur érudit accolée au nom de l’auteur et de l’absence d’originalité...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
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Résumé
Vies imaginaires (1896) de Marcel Schwob a longtemps souffert de l’image de conteur érudit accolée au nom de l’auteur et de l’absence d’originalité qui lui fut reprochée. Cette étude montre l’importance de ce livre dans l’histoire de la biographie, en le confrontant à ses modèles et aux oeuvres des devanciers de l’écrivain. En rupture avec la biographie référentielle et scientifique, Vies imaginaires s’inscrit dans une filiation d’oeuvres anglaises qui ont conduit l’auteur à renoncer à l’exemplarité et à l’exigence de vérité propres au paradigme classique du genre. La plupart des textes exploités par l’écrivain pour réinventer la vie de ses protagonistes sont des oeuvres littéraires, des biographies ou des traductions en langue anglaise. L’inventaire du matériau intertextuel et l’étude de sa réécriture révèlent une appropriation multiple de ces écrits par Schwob et met en lumière la créativité de l’écrivain. Le retraitement de biographies préexistantes et la réinterprétation de personnages empruntés à l’Histoire aboutissent à l’élaboration d’un livre radicalement nouveau, dont la genèse, les principes d’écriture, la composition et l’imaginaire manifestent une création originale et personnelle qui ouvre la voie aux fictions biographiques du XXe siècle.