Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Bergamin (1895-1983) n'eut jamais le don des larmes. Sans doute parce qu'il eut à traverser la tragédie. A moins que, par instinct, il ne se soit...
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" Bergamin (1895-1983) n'eut jamais le don des larmes. Sans doute parce qu'il eut à traverser la tragédie. A moins que, par instinct, il ne se soit toujours et justement placé sur les lieux mêmes où elle allait charger. Dans la République pendant la guerre d'Espagne, en exil avec les exilés, sans papiers avec les clandestins, sans argent avec les démunis. Une pensée ou un style - chez lui c'est tout un - fit successivement fonction de patrie, d'identité et de liberté. Ainsi transforma-t-il le sentiment tragique de la vie de son maître Unamuno en pratique torera, c'est-à-dire joyeuse, ou encore valeureuse, de l'être. L'art de Birlibirloque n'est pas plus un art de vivre qu'un art de mourir, c'est l'art de l'affrontement qui suppose une conception de soi et du monde. " Florence Delay.