Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Antonio Francisco Lisboa, dit l'Aleijadinho, naît en 1738 à Ouro Preto, dans l'ancienne capitale de la région minière du Brésil colonial. Métis...
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Antonio Francisco Lisboa, dit l'Aleijadinho, naît en 1738 à Ouro Preto, dans l'ancienne capitale de la région minière du Brésil colonial. Métis et fils d'une esclave, souffrant d'une maladie dégénérative qui le prive, dès ses quarante ans, de l'usage de ses mains, son œuvre se construit sur fond d'une vie lourdement hypothéquée. Malgré ces entraves, il devient l'auteur d'une œuvre sculpturale magistrale, sans égale en Amérique latine. Sa seule statuaire sacrée réunit plus d'une centaine de pièces, sans compter les autels, lé mobilier, les tracés d'églises et l'ornementation des façades, élaborés dans ses ateliers. Aujourd'hui, " le lépreux constructeur de cathédrales ", selon l'expression de Blaise Cendrars, est considéré comme l'artiste emblématique du baroque brésilien. Ses premières œuvres s'inscrivent dans une tradition naturaliste, mais ses créations tardives, et notamment sa représentation à la fois sombre et illuminée du Chemin de Croix, réalisée sur le site du sanctuaire de Congonhas do Campo, témoignent aussi d'une conception profondément personnelle de sa gestuelle artistique. En s'affranchissant ainsi de toute influence européenne, il acquiert une place centrale dans l'histoire des arts plastiques. Cet ouvrage propose un beau texte de Patrick Straumann sur la vie et l'œuvre de cet artiste fascinant, illustré par les photographies de Ferrante Ferranti. Il s'agit du premier ouvrage en français sur l'Aleijadinho depuis la monographie de Germain Bazin (1963).