Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Oran. Juillet 1961 - Alors que l'abandon de la France ne fait plus aucun doute, la capitale de l'Ouest algérien, refusant de se laisser broyer par la...
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Oran. Juillet 1961 - Alors que l'abandon de la France ne fait plus aucun doute, la capitale de l'Ouest algérien, refusant de se laisser broyer par la raison d'État, entre en résistance. Une lutte féroce s'engage entre l'OAS, bras armé d'une population majoritairement européenne, d'une part, le FLN et les forces de l'ordre d'autre part. Le père Michel de Laparre arrive dans une ville en état de
siège. Il tient le journal de cette année tragique : attentats,
disparitions, exode... Jusqu'à la tuerie du 5 juillet 1962, journée la plus sanglante de cette guerre et nous livre le plus précieux des témoignages au cœur de cette population dans l'attente et le refus du coup fatal. Plus de quarante ans après ces événements, il semble qu'on
puisse maintenant regarder cette page d'histoire avec plus
de justice et de vérité. Il est temps d'ouvrir les yeux et de
voir que la honte n'était pas du côté des Français d'Algérie qui se défendaient la rage au cœur. Ils étaient plongés dans l'angoisse profonde et la désespérance que décrit si bien Camus dans La Peste... Il faut rétablir la vérité historique sur cette époque si dramatique et admettre enfin l'immense responsabilité de la France.
Né à Paris en 1928, le RP de Laparre a passé sa vie au milieu des jeunes comme professeur puis directeur d'une maison d'enfants que lui confiaient les DASS et les juges pour enfants.