Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Pour un poète, se marier revient à être chassé : dans les deux cas, il perd sa liberté ou meurt. Et moi, je suis pratiquement né marié : dès...
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" Pour un poète, se marier revient à être chassé : dans les deux cas, il perd sa liberté ou meurt. Et moi, je suis pratiquement né marié : dès l'âge de cinq ans, suite au divorce de mes parents, j'ai vécu avec ma mère un redoutable mariage (affectif, cela va sans dire) que j'ai essayé de fuir dès que cela m'a été possible. Comment ? Voilà bien l'erreur : en me réfugiant auprès d'autres femmes qui ont voulu m'allaiter, me surprotéger, me dicter mes actes et m'offrir des patrons de conduite pour affronter le monde. A vingt et un ans, j'ai convolé en justes noces pour la première fois, et ce fut un échec absolu. Au point que j'ai fini par renouer avec une de mes maîtresses pour embrouiller les choses de manière définitive. " Dans ce journal, Jesus David Curbelo, mêle érotisme et littérature avec grand art. Les fresques amoureuses et sexuelles du poète nous sont racontées dans un style limpide au rythme effréné de ses désirs insatiables.