Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les textes qui composent ce quatrième et avant-dernier volume des œuvres en prose de Léonid Andreïev ont été écrits entre 1910 et 1914. L'auteur...
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Résumé
Les textes qui composent ce quatrième et avant-dernier volume des œuvres en prose de Léonid Andreïev ont été écrits entre 1910 et 1914. L'auteur a déjà atteint le faîte de sa gloire et de sa popularité : ses œuvres en six volumes publiées en 1913 ont été tirées à 225 000 exemplaires, chiffre impressionnant pour l'époque.
La reconnaissance, quoique mitigée d'innombrables critiques, ainsi qu'une vie personnelle plus stable (Andreïev vit à présent avec sa famille dans la superbe maison qu'il s'est fait bâtir en Finlande et qu'il a décorée lui-même) semblent donner à son inspiration des nuances plus diversifiées et moins désespérées : le lecteur trouvera entre autres dans ce volume des textes dont la gravité est tempérée par une bonne dose d'humour, des histoires grinçantes témoignant de ses dons de conteur, des allégories dans un style biblique ou prophétique, une magnifique histoire de fantôme, et un gros roman prémonitoire qualifié à l'époque de " néomythologique ", dont le héros, un jeune Russe à l'âme pure incarne l'idéal révolutionnaire voué à dégénérer en boucherie sanglante, dans une Russie grosse d'un avenir à la fois prometteur et menaçant. Si l'ombre de la guerre et de la révolution imminentes plane toujours sur ce volume de la maturité, le lecteur y découvrira aussi des pages drôles et lumineuses, des tableaux d'une finesse psychologique toujours empreinte de tendresse et dans des récits comme Le Vol et La Résurrection des morts, le pressentiment d'une éternité porteuse de joie.