Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cet ouvrage prolonge, à partir de deux questions, une réflexion entamée en 2003 avec la parution de " Jean Genet à Chatila ". La première est celle...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
En librairie
Résumé
Cet ouvrage prolonge, à partir de deux questions, une réflexion entamée en 2003 avec la parution de " Jean Genet à Chatila ". La première est celle du Tabou, structure constitutive de la transaction imaginaire que Genet impose à son lecteur. La seconde : celle de l'engagement politique que la logique perverse, présente dans son œuvre, renverse et déploie en pur semblant. A la croisée de ces deux textes, ce qui est en jeu c'est à nouveau l'antisémitisme de Genet dans toute sa singularité et au revers d'une écriture dont la violence - opaque, entêtée, destructrice - n'est neutralisée par aucune catharsis, par aucune transaction compensatrice avec le monde, sinon celle précisément du Tabou. La question antisémite posée dans ce livre, loin d'être
une chasse aux sorcières dont Genet serait le gibier, vise tout simplement à le lire, si le lire vraiment c'est l'ouvrir à une vérité que d'une main il tente d'écrire quand de l'autre il s'efforce de l'aveugler, si le lire ne peut s'accomplir sans lui faire, d'une certaine manière, violence, et s'il est vrai que cette violence est la seule empathie que son écriture supporte et à laquelle elle aspire. E. M.
Sommaire
JEAN GENET, TABOU
JEAN GENET POLITIQUE, LE GRAND MALENTENDU - LOGIQUES DE L'HOMONYMIE