En cours de chargement...
L'un et L'autre sont en mer. On devine en filigrane Homère, les îles grecques, la Méditerranée. Cette mer toujours présente dans Je suis le vent est à l'image de la vie et de la mort, complices inséparables. Sur le pont, deux personnages s'essoufflent, ils arrivent dans une crique, mettent pied à terre et retournent sur le champs. Comment parler de leur quête sinon sur le mode de l'ellipse ? Dans Les jours s'en vont, entre passé et présent, et si nous avions fait un autre choix, notre existence serait-elle différente ? Sur scène, une déambulation de couples multiplie les possibilités d'un improbable ballet.
Les héros, sont réduits à l'essentiel : le temps. Jon Fosse sait donner à ses textes une tonalité qui n'appartient qu'à lui. Ces deux pièces se construisent sur un enchaînement musical de relations, elles sont dans la vie : le présent y est traversé par le passé et le futur, dans le flux et le reflux de la parole.