Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Danseuse qui révolutionna l'art de la danse en Amérique et dans le monde, icône immortelle du monde artistique du XXe siècle, Isadora Duncan (1877-1927)...
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Danseuse qui révolutionna l'art de la danse en Amérique et dans le monde, icône immortelle du monde artistique du XXe siècle, Isadora Duncan (1877-1927) était avant tout une aventurière et une révolutionnaire dans l'âme.
Dans Isadora danse la révolution, qui s'ouvre sur des souvenirs d'enfance à San Francisco, la grande danseuse expose avec la plus grande liberté ses vues sur l'Amérique, la Russie révolutionnaire, l'éducation et les arts ; elle nous parle de sa vie avec le poète russe Sergueï Essenine, de l'amour, de l'émancipation de la femme, et de la danse en tant que force radicale capable de transformer le monde et de changer la vie.
" Je ne veux pas entendre parler d'argent en échange de mon travail. Ce que je veux c'est un atelier, une maison pour moi et mes élèves, une nourriture simple, des tuniques toutes simples, des conditions qui nous permettent de donner le meilleur de nous-mêmes. L'art commercial et bourgeois me dégoûte. Quelle tristesse de n'avoir jamais pu offrir mon travail à ceux pour qui il était créé ! Au lieu de cela, j'ai été obligée de vendre mon art à cinq dollars la place. Je suis dégoûtée du théâtre moderne qui ressemble davantage à un lieu de prostitution qu'à un temple de l'art : les artistes, qui devraient y occuper la place de grands prêtres, sont réduits à des manèges de boutiquiers pour vendre leurs larmes et leur âme à tant la soirée. Je veux danser pour les masses, pour les travailleurs qui ont besoin de mon art et n'ont jamais eu assez d'argent pour venir me voir. Je veux danser pour eux gratis, en sachant que ce n'est pas une publicité ingénieuse qui les a amenés là, mais parce qu'ils viennent chercher d'eux-mêmes ce que je peux leur donner. "