Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans l'Athènes du Ve siècle, la fonction du rhapsode, récitant attitré d'Homère, était de rendre la poésie homérique accessible et émouvante...
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Résumé
Dans l'Athènes du Ve siècle, la fonction du rhapsode, récitant attitré d'Homère, était de rendre la poésie homérique accessible et émouvante près de trois siècles après le moment de sa composition. Ce qui supposait un certain travail d'adaptation des poèmes homériques. Mais au rhapsode Ion, Socrate, le philosophe, reproche (comme il le reproche ailleurs à Homère) de parler de ce qu'il ignore. Ce face-à-face entre Ion et Socrate, présenté par Platon dans l'Ion, tend à exclure du champ du savoir l'art de la parole qu'est la poésie, même si Platon lui laisse l'honneur (parfois ambigu) de l'inspiration divine. La voix de Platon est sans doute la première à soutenir ce partage entre poésie et connaissance, partage qui témoigne des mutations culturelles de son époque.
Dans l'Athènes du Ve siècle, la fonction du rhapsode, récitant attitré d'Homère, était de rendre la poésie homérique accessible et émouvante près de trois siècles après le moment de sa composition. Ce qui supposait un certain travail d'adaptation des poèmes homériques. Mais au rhapsode Ion, Socrate, le philosophe, reproche (comme il le reproche ailleurs à Homère) de parler de ce qu'il ignore. Ce face-à-face entre Ion et Socrate, présenté par Platon dans l'Ion, tend à exclure du champ du savoir l'art de la parole qu'est la poésie, même si Platon lui laisse l'honneur (parfois ambigu) de l'inspiration divine. La Voix de Platon est sans doute la première à soutenir ce partage entre poésie et connaissance, partage qui témoigne des mutations culturelles de son époque.