Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
C'est en 1932 que Staline utilisa pour la première fois l'expression " ingénieurs de l'âme " pour évoquer les écrivains soviétiques, expression...
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Résumé
C'est en 1932 que Staline utilisa pour la première fois l'expression " ingénieurs de l'âme " pour évoquer les écrivains soviétiques, expression devenue rapidement un concept redouté. De pair avec les véritables ingénieurs, les ingénieurs de l'âme étaient censés contribuer à l'établissement définitif du paradis communiste : respectivement, en transformant l'apparence du pays par d'ambitieux travaux hydrauliques - le port de Moscou! - et en influençant les âmes de ses habitants par les livres, de façon à ce que " l'Homme Nouveau " puisse se développer. L'éloge de ces grands travaux devint à cette époque un genre littéraire en soi auquel Frank Westerman, lui-même ingénieur hydraulique, s'est intéressé de très près. Pour ce récit, il a entrepris deux grands voyages : l'un dans le golfe de Kara-Bogaz, aujourd'hui une baie boueuse de la mer Caspienne mais décrite en 1932 par Konstantin Paoustovski dans son livre Le Golfe de Kara-Bogaz comme une merveille de technologie hydraulique; le second parmi les oeuvres et les vies des écrivains soviétiques - Maxime Gorki, Andreï Platonov, Boris Pilniak et Isaak Babel - forcés d'écrire au service d'une idéologie et auxquels Frank Westerman restitue leur véritable histoire.