Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cet inopportun " reste de terre ", disait Freud, citant Goethe... Par un paradoxe qu'elle partage avec le sexe, la merde s'entoure d'un silence qu'on...
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Cet inopportun " reste de terre ", disait Freud, citant Goethe... Par un paradoxe qu'elle partage avec le sexe, la merde s'entoure d'un silence qu'on méconnaît si on le mesure à l'aune des discours qu'elle suscite. Qui croirait en effet que, sur cet objet d'opprobre, les hommes se soient inlassablement montrés bavards, au point qu'il ne fut absent ni de leurs divinités primitives, ni des croyances qui les animeraient encore lorsqu'ils auraient cru tuer en eux le barbare ? Qui croirait par exemple que, pour une banale histoire d'excréments, la sainte église catholique ait frôlé le schisme ? Mais gare à la dérision : l'obscène ne gît pas là où on croit, lorsque la merde est aussi cet objet dont le maître monnaie l'amour de ses sujets.
Sommaire
L'or de la langue, le lustre des scybales
" Nettoyer devant sa maison et amasser contre la muraille "