Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans les Cours d'esthétique, Hegel charge l'art d'une mission spécifique : la révélation de la vérité. Ce qu'offre à contempler la peinture, comme...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Dans les Cours d'esthétique, Hegel charge l'art d'une mission spécifique : la révélation de la vérité. Ce qu'offre à contempler la peinture, comme art particulier, c'est une vérité largement idéalisée, une vérité toute pénétrée d'âme et de sentiments. Vérité sacrée et vérité profane, la peinture est le reflet fidèle de l'esprit d'une époque particulière; elle témoigne au travers de la peinture renaissante italienne des intérêts qu'ont les hommes pour la religion chrétienne, et au travers de la peinture hollandaise, de leur désir de s'approprier le monde du quotidien. On ne sera pas surpris de constater que Hegel privilégie la peinture hollandaise sur la peinture italienne: choix qui se comprend dès lors que la peinture des Hollandais annonce une ère nouvelle, pour laquelle l'homme est structurellement programmé, celle de la Raison. Comme on le comprend, l'objectif de Hegel est de préparer le terrain de la science qui se dit adéquatement par la seule raison. Et toute l'analyse hégélienne de la peinture consiste à engager cette chute du sensible qui est - en l'occurrence - celle de la peinture et de l'art en général. Néanmoins, ne nous trompons pas sur la valeur du propos hégélien qui rend un hommage vrai aux peintres et à leurs créations. Et toutes les analyses particulières que fait Hegel des tableaux des maîtres vénitiens ou hollandais sont d'une richesse et d'une originalité qui font presque oublier le sort funeste que le philosophe réserve, en dernière instance, à la peinture. Car la peinture se mure dans un silence que redouble hélas la vacuité de son exposition muséographique. C'est l'histoire de ce silence obligé - qui rend compte dans sa haute complexité d'un assujettissement philosophique de l'art - que nous nous proposons de comprendre dans cet ouvrage, en conviant le lecteur à réfléchir sur le sens et la valeur d'une esthétique philosophique qui, dans une tentative ultime de cloisonnement, a peut-être mésestimé la puissance insurrectionnelle de la peinture.
Sommaire
L'EXISTENCE DE LA PEINTURE
La peinture comme art romantique
Couleurs et coloris
Le mode de traitement de la peinture
L'histoire de la peinture
LES GENRES PICTURAUX
Principes de différenciation des genres picturaux
La peinture religieuse : paradoxe du système hégélien ?
La peinture de paysage et la nature morte
Le portrait et la scène de genre
L'ART DU PEINTRE
Le peintre face à son art : une liberté bafouée ?
Mort de la peinture ?
La peinture après Hegel : dématérialisation, banalisation
Olivia Bianchi, ancienne élève de l'Ecole du Louvre, Docteur en philosophie de l'université de Paris I-Sorbonne, consacre essentiellement ses études à des questions de philosophies de l'art.