De l'auteure, j'avais beaucoup aimé "Twist" - un peu moins "L'effet Larsen".
Je me suis donc plongée dans ce polar atypique. Car l'auteure est avant tout une littéraire. Ses phrases sont bien écrites, bien tournées (un peu trop , parfois).
Et puis l'histoire ne m'a pas passionnée. On devine le crime, sans être sûr de son accomplissement.
Et puis qui s'amuse à faire peur à la famille ? La réponse, qui vient en fin de roman, me paraît un peu "capilotracté".
Par ailleurs, j'ai trouvé la fin un peu bancale. La mère qui ne veut rien lâcher, la serveuse au talent de peintre,
la soeur un peu fofolle, la baby-sitter extra-lucide (bon, là j'en rajoute un peu).
En revanche, j'ai apprécier de revivre les temps forts de l'année 1981, l'année où la mère écrit son journal : Lech Walesa, la victoire de François Mitterand...
Attention, spoiler :
La psychose de la mère jusqu'au bout, qui ne craque jamais, quelle femme ! Et l'idée de cacher le corps là où elle l'a mis, beurk...
L'image que je retiendrai :
Celle de la boîte à messages de Christina la polonaise avec le père du narrateur.
Poignant !
Entre secrets bien gardés et évocations des mondes gémellaires, ce roman est aussi une réflexion sur l'origine du mal !
Attention à nos émotions, quand elles peuvent nous conduire à l'obscur...