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1559. Le roi de France Henri II meurt accidentellement. La reine, Catherine de Médicis, est investie de la régence. Elle doit vite faire ses preuves politiques dans un pays divisé. Entre les Catholiques et les Réformés, entre Guises et Coligny, sa marge de manoeuvre est étroite. Il faut gagner du temps, abaisser la puissance des uns, contenir celle des autres, dégager partout l'autorité du roi. En 1560, elle charge Michel de L'Hospital de mener à bien cette tâche.
Surintendant des finances, président de la Chambre des comptes, Michel de L'Hospital est déjà bien rompu aux affaires. Pour lui, la querelle religieuse n'est qu'un prétexte aux ambitions politiques des uns et des autres. Elle s'évanouira d'elle même dès que l'autorité du roi sera affermie ; pour cela il faut réformer l'État, son administration, ses finances et surtout sa justice. C'est ce qu'il va s'employer à faire pendant huit années, de 1560 à 1568, à la chancellerie.
Pourtant en 1562, c'est le massacre de Wassy et en 1572 la Saint-Barthélémy. Alors ? Qu'a-t-il manqué à Michel de L'Hospital pour réussir ? Peut-on vraiment gouverner sans prendre parti ?