Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Malgré moi, je me sentais artiste... " Comme tous les enfants du siècle George Sand aura exprimé les rébellions et les déchirures où Delacroix...
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" Malgré moi, je me sentais artiste... " Comme tous les enfants du siècle George Sand aura exprimé les rébellions et les déchirures où Delacroix voyait l'origine du " caractère moderne des arts ". A l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'écrivain, l'ouvrage du musée de la Vie romantique évoque le roman familial de George. De Nohant à Venise ou Paris, l'iconographie donne à revoir les lieux de l'inspiration et feuillette l'album de " la famille d'élection " : Lizst et Marie d'Agoult, Balzac, Musset, Flaubert, Dumas fils, Nadar sans oublier naturellement Delacroix. Une évocation du musée imaginaire de la romancière rassemble l'avant-garde picturale qu'elle a défendue - Rousseau, Dupré, Huet, Fromentin ou Corot. De la plume au pinceau... le catalogue révèle enfin un aspect méconnu du talent de l'écrivain en présentant un ensemble d'aquarelles à la " dentrite ", " formes vagues produites par le hasard ". George Sand, fidèle à sa nature d'artiste, transgresse les frontières, s'affranchit de la loi des genres pour manifester l'unité du Beau et la plénitude de la vie.