Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Publié en 1989, Gentil bébé (dont on a tiré un film) est le roman qui a propulsé Leon Rooke au tout premier rang de la nouvelle littérature américaine...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
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Résumé
Publié en 1989, Gentil bébé (dont on a tiré un film) est le roman qui a propulsé Leon Rooke au tout premier rang de la nouvelle littérature américaine sous les applaudissements de Russel Banks et de Michael Ondaatje, admirateurs inconditionnels. Quelque part dans les Appalaches (un trou du cul du monde) dans les années 30 (au noir le plus noir de la crise). Une route, la nuit, il pleut. Le type au volant, genre prêcheur allumé, prend la fille en stop l'air d'une gamine, enceinte jusqu'aux dents... Le jour revenu, Toker, un bon à rien plutôt gentil, frappe à la porte de la jolie fille du coin. Dans le sac que la garçon tient à la main : un bébé qui vient de naître. Toker ne sait pas quoi en faire (on comprend un peu plus tard qu'il l'a trouvé dans la forêt). La fille fait tout pour l'allumer mais ne veut pas entendre parler du gniard. Le bon à rien, le sac et le bébé se retrouvent donc un peu plus tard à l'épicerie-buvette, entourés de trognes supposées humaines -admettons...Dur début dans la vie pour le bébé en question... Pourtant Rooke n'est pas si mauvais bougre que ça : quelques gouttes de compassion, bien incongrues, viennent même de temps à autre couler dans la bière qui tiédit sur le comptoir... Découvert avec quinze ans de retard par le public de langue française (En chute libre, Phébus, 2002), Leon Rooke a été comparé à Faulkner, à Flannery O'Connor, rien de moins. Sentiment critique à la sortie du livre : " Un roman d'une violence si prenante que l'auteur en vient à céder à un rien de tendresse, on en est encore plus secoué. " The Washington Post. " Un magicien au chapeau inépuisable. " Michael Ondaatje.