Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Alors que la fuite du monde, l'imitation des premiers apôtres et l'amour de la pauvreté avaient été au cour du dynamisme religieux de leurs prédécesseurs...
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Alors que la fuite du monde, l'imitation des premiers apôtres et l'amour de la pauvreté avaient été au cour du dynamisme religieux de leurs prédécesseurs des XIe et XIIe siècles, les clercs de la fin du Moyen Age semblent plutôt entraînés dans une quête du pouvoir qui les transforme en maîtres du savoir, en juges sans pitié ou en conseillers du monarque. A travers quatre études de milieux particuliers, l'auteur entend montrer les limites atteintes par l'influence des ordres mendiants héritiers du modèle apostolique, la place des gens d'Eglise dans la construction de l'Etat moderne et leur pénétration dans les circuits du crédit. Un retour au monde, entraînant une insertion plus intense dans la société française, a permis aux évêques et chanoines de participer eux aussi à l'édification de la nation et du capitalisme, loin de tout esprit de pénitence, d'ascèse et d'humilité. Mais le pouvoir ne pourrait-il s'exercer en vue de ce que tous considèrent comme bien, et la richesse ne saurait-elle jamais permettre la générosité ?
Sommaire
Etablissement et rayonnement des frères mendiants à Rouen (XIIIe-XVe siècles)
Une famille de grands clercs au XVIe siècle : les Molins entre dévotion, ascension sociale et service de l'Etat
Les évêques de royaume de France en 1438
Portrait de chanoines en banquiers : les chapitres cathédraux de Paris et de Rouen à la fin du Moyen Age