En cours de chargement...
« Personne ne sait et ne saura jamais ce qui s’est réellement passé entre toi et la
vieille dame. Intéressé. Je retiens ce mot qui s’invite en permanence dans ta défense
comme dans leurs attaques. Chacun semble ignorer l’évidence : tu es tellement plus
intéressant qu’intéressé. On t’arrête dans la rue, on te reconnaît facilement
aujourd’hui, tu as droit à tout. Certains t’implorent de restituer l’argent, d’autres t’en
réclament.
Tu mérites la prison sinon le purgatoire puisque, c’est bien connu, tu vis au
paradis. La toile, quand ce ne sont plus les journaux papier, se déchaîne contre toi. On t’en voudra toujours de faire ton Donald, d’avoir attaqué la première fortune de France
sans arme ni violence, tel un gros poussin avec une mitraillette en plastoc. Tu n’as braqué personne mais c’est comme si et même pire Cela finira bien par finir.
Et tu ne perdras pas, François-Marie, comme on ne s’est pas perdus ».
Jean-Marc Roberts revient sur la longue amitié qui le lie à François-Marie Banier. A
contre-courant de tout ce qu’on a pu lire sur lui, l’auteur nous livre le portrait d’un homme qu’il connaît comme personne.