Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au terme de sa courte existence tumultueuse, le physicien Johann Wilhelm Ritter (1776-1810) eut le temps de publier un dernier livre, écrit " absolument...
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Livré chez vous entre le 28 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Au terme de sa courte existence tumultueuse, le physicien Johann Wilhelm Ritter (1776-1810) eut le temps de publier un dernier livre, écrit " absolument pour personne, et même pas pour soi-même, mais seulement pour le sujet, en soi ". Le " sujet " des énigmatiques Fragments posthumes pourrait bien être la rencontre avec soi dans la connaissance des choses. Une " aspiration infinie " dont Ritter, qui découvrit le rayonnement ultraviolet, note qu'elle " n'est pas autre chose que la lutte pour l'art d'aimer ", soit un dessein au rebours du programme de mathématisation du monde, lequel se réalise depuis en domination féroce de la technique et de l'économie. D'où le caractère personnel, intime, et pourtant théorique de ce texte, où l'on croise Herder, Novalis et d'autres proches du jeune physicien, dans un avant-propos aux airs de roman d'éducation que Walter Benjamin saluera comme le plus important morceau de prose autobiographique du romantisme allemand.