Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En 1582, Jean-François de Faudoas-Sérillac épouse Renée d'Averton, une riche héritière du Maine en relevant son nom et ses armes. En 1706, la lignée...
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En 1582, Jean-François de Faudoas-Sérillac épouse Renée d'Averton, une riche héritière du Maine en relevant son nom et ses armes. En 1706, la lignée issue de cette alliance s'éteint, ruinée. Elle avait été illustrée par le premier comte de Belin, gouverneur de Paris pour le duc de Mayenne durant la Ligue, et par son fils aîné François Il d'Averton, patron de gens de théâtre et instigateur de la querelle du Cid. Le livre dépasse l'étude de ces deux trajectoires pour une analyse d'ensemble de la famille. Mobilisant les ressources de l'anthropologie de la parenté, il démontre que les formes d'alliance et de transmission au sein de la noblesse des XVIe et XVIIe siècles relèvent d'un système à " maisons ". Le cas de la " maison " Belin devient alors un moyen d'interroger les pratiques de manipulation de la parenté à l'époque moderne, ses conflits internes, la place qu'y tiennent les femmes, les formes de l'économie domestique et ses liens avec le crédit, ainsi que les relations clientélaires et le patronage littéraire. Parce qu'il fait du cas des Belin un exemple, ce livre interroge les caractéristiques sociales de la moyenne noblesse, ses évolutions, ses rapports au pouvoir monarchique et les mécanismes qui rendaient possible la ruine d'une " maison " nobiliaire au XVIIe siècle.
Sommaire
HISTORIOGRAPHIE(S)
PARENTE
ECONOMIQUE DOMESTIQUE, LA GESTION DU PATRIMOINE NOBLE