Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Wall Street est le symbole même de la finance des années 1980, du capitalisme triomphant, des empires bâtis sur des opérations de bourse de grande...
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Wall Street est le symbole même de la finance des années 1980, du capitalisme triomphant, des empires bâtis sur des opérations de bourse de grande ampleur, par des personnages à la réputation sulfureuse (George Soros, Ted Turner, Michael Milken) qui se sont assurés, en un temps record, des fortunes personnelles immenses. Vingt ans plus tard, les mêmes se lancent dans de grands projets de fondations privées qui auraient pour seul objet de faire le bonheur de l'humanité. Ces financiers devenus philanthropes évoquent l'épopée des " barons voleurs", les Carnegie et Rockefeller qui, partis de peu, avaient fondé les plus grandes entreprises du capitalisme du début de XXe siècle aux États-Unis, en recourant eux aussi aux marchés financiers. Et qui, sur le tard, avaient également cru bon de léguer à la postérité de grandes fondations, des universités ou des hôpitaux. A partir de cette analogie historique, Nicolas Guilhot montre que ce mouvement du capitalisme vers la bienfaisance universelle exprime une dimension essentielle de la reproduction du capital qui, pour se perpétuer, doit trouver les formes de sa propre légitimation.
Sommaire
L'abolition des privilèges et la fin de la noblesse d'affaires
Les traders et les jeunes Turcs des fusions-acquisitions
Les nouveaux financiers
La pompe à finance : Michael Milken, escroc et prophète