Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"Grapheïn" : ce terme grec, dès Homère, fondait dans un même verbe les actes d'" écrire " et de " dessiner ". Et, à l'autre bout des temps, P. Klee,...
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"Grapheïn" : ce terme grec, dès Homère, fondait dans un même verbe les actes d'" écrire " et de " dessiner ". Et, à l'autre bout des temps, P. Klee, s'enchantant de redonner avenir à cette unité originelle qui dérange et affole nos régimes culturels de signes jalousement clivés, calligraphiait son fameux énoncé : " Ecrire et dessiner sont identiques en leur fond ". Le rêve de réaimanter, au moins, les éléments disjoints d'un grapheïn éclaté n'a guère cessé, de manifester sa volonté " réparatrice ", de forger créativement de nouveaux métissages, jeux et coalescences du scriptural et du figural. Arts plastiques, Littérature, Poésie et Musique de notre siècle en témoignent généreusement. Qu'elles nous conduisent au tableau, au poème ou à la partition - à A. Tàpies ou à H. Michaux, à J. Joyce ou à A. Boucourechliev, à Ph. Favier ou à R. Queneau, etc. - les vingt études réunies dans cet ouvrage nous reconduisent toujours à des modalités singulières du grapheïn complexe, " androgyne ", œuvrant.